Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 12/09/1991

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur certains échos de presse parus dernièrement, à savoir que la répression au Liban contre les fidèles du général Aoun se ferait chaque jour plus sévère, à Beyrouth et dans la banlieue de la capitale libanaise, selon certains opposants au régime du président actuel, et que de nombreuses personnes auraient été arrêtées. Au cas où cela s'avérerait exact, ce qui est possible, il lui demande si la France compte intervenir, ou l'Europe, pour faire cesser une telle chose inadmissible.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 09/04/1992

Réponse. -Les informations préoccupantes rapportées par l'honorable parlementaire ont retenu toute l'attention du ministère des affaires étrangères. La France, qui s'attache au respect des droits de l'homme où que ce soit dans le monde, a accordé l'asile politique au général Aoun et à un certain nombre de ses proches et de ses collaborateurs, qui sont restés à l'ambassade de France à Beyrouth jusqu'à ce qu'ils soient autorisés à se rendre dans notre pays. A la suite des exactions qui s'étaient produites après la reddition du général, elle avait saisi les autorités libanaises et le secrétaire général des Nations Unies. Elle ne manquera pas d'intervenir de nouveau si de nouvelles atteintes aux droits de l'homme ont lieu. Même si la situation locale reste délicate, comme on ne saurait s'en étonner à l'issue de quinze années d'affrontements, des pas en avant significatifs ont été accomplis dans la voie du retour à la sécurité et de la réconciliation nationale.

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