Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 28/11/1991

M. Albert Voilquin attire à nouveau l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur l'état de délabrement dans lequel se trouve, en plein coeur de la cité papale, une église chère aux coeurs de Lorrains, Saint-Nicolas-des-Lorrains, tout près de la piazza Navona et de ses fameuses fontaines. M. le ministre des affaires étrangères s'était engagé à l'époque à faire étudier ce problème par ses services. Un engagement a été pris, compte tenu de l'intérêt manifesté par la région et du souhait formulé qu'une étude soit lancée en 1989 pour définir un projet de restauration et établir un échéancier des travaux. Les choses ont avancé grâce au conservateur du patrimoine. Il est souhaitable que le ministre intéressé puisse prendre en main cette affaire. Il lui demande de lui faire le point de la question, et si possible de lui faire connaître le programme financier.

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Réponse du ministère : Culture publiée le 06/02/1992

Réponse. - Grâce aux travaux exécutés il y a une vingtaine d'années (restauration des couvertures et galerie d'assainissement sur la via dei Lorenesi), le processus de dégradation qui menait l'édifice à la ruine a été presque entièrement stoppé. Toutefois, la mauvaise conception des descentes d'eau pluviale, encastrées dans les murs, les nombreuses tuyauteries de plomberie également noyées dans les maçonneries mitoyennes avec l'immeuble des Pieux Etablissements, et les mauvais raccordements en pied de chutes et vers les égouts, maintiennent en de nombreux points une humidité nuisible dans les maçonneries. Les travaux nécessaires pour pallier cette situation sont prioritaires. M. Rochette, architecte en chef des monuments historiques, a rendu en juin 1991 une étude très complète des travaux qui seraient à réaliser sur cet édifice, d'un montant total de 4 MF. Le ministère de la culture et de la communication a décidé de financer sur des crédits consacrés à la restauration des monuments historiques appartenant à l'Etat, en 1992, une première tranche de travaux pour un montant de 385 000 francs portant sur l'assainissement des maçonneries ainsi qu'une étude de stabilité des structures pour un coût estimé à 115 000 francs. Une participation des collectivités territoriales de Lorraine à la restauration de ce monument permettrait une restauration rapide de cet édifice tout en prouvant ainsi l'attachement des Lorrains à leur monument.

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