Question de M. DELONG Jacques-Richard (Haute-Marne - RPR) publiée le 16/01/1992

M. Jacques Delong appelle l'attention de Mme le Premier ministre sur le fait qu'en application d'une décision du conseil d'administration de l'Institut national du bois, la ville de Nantes ait été choisie comme siège de l'Ecole supérieure du bois. Il s'étonne qu'une telle décision ait été prise en faveur d'une ville et d'une région dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'est en aucun cas un centre forestier ou d'industrie de première et de deuxième transformation du bois. La ville de Besançon avait posé sa candidature à l'installation de cette école ; cette candidature n'a pas été soumise au vote du conseil d'administration. D'autre part, la possibilité offerte par la ville de Bordeaux, tête économique d'une immense région forestière, n'ayant pas été davantage retenue par le conseil d'administration de l'Institut national du bois, on ne peut que déplorer un choix qui, par une méconnaissance surprenante des réalités forestières, porte préjudice à l'ensemblede la filière bois d'une part, et met gravement en cause le sérieux d'une décision des plus contestables d'autre part. Il lui demande si elle envisage de revoir, en tenant compte du cadre d'ensemble de la filière bois, une mesure qui va à l'encontre de l'intérêt économique de la forêt française et qui ne peut qu'avantager l'importation des bois étrangers.

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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 13/02/1992

Réponse. - Le Premier ministre tient à rappeler à l'honorable parlementaire que l'Ecole supérieure du bois est un établissement supérieur d'enseignement privé. Le choix, par le conseil d'administration de cette école, d'une nouvelle localisation, extérieure à la région Ile-de-France, correspond tout à fait à la politique du Gouvernement en matière d'aménagement du territoire.

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