Question de M. de VILLEPIN Xavier (Français établis hors de France - UC) publiée le 13/02/1992

M. Xavier de Villepin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, sur le problème du lycée de Tokyo. Compte tenu de l'évolution des prix du terrain dans cette ville, il souhaiterait savoir s'il y a un écart entre la vente du lycée actuel et l'acquisition du nouveau terrain pour réaliser une école permettant d'accueillir tous les enfants français souhaitant étudier à Tokyo. Il voudrait également savoir quand une décision sera prise sur ce dossier très important pour la présence de notre pays au Japon.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 03/12/1992

Réponse. - La vente du terrain de Fujimi n'ayant pu se réaliser à un prix suffisant, le projet de construction à Kohoku du lycée français de Tokyo n'est plus d'actualité. Depuis 1991, le lycée a transféré six classes primaires dans les écoles japonaises de Joto et Meisho. Les Japonais comme les Français considèrent cette expérience de cohabitation matérielle et pédagogique comme un succès. Elle pourrait être confirmée et élargie. L'objectif poursuivi par notre ambassade est un transfert intégral du cycle primaire (dix classes) à la rentrée 1993, si possible sur un seul site. D'autre part, l'actuel bâtiment de Fujimi qui abrite les classes secondaires bénéficiera dès 1993 de travaux de rénovation pouvant s'étendre sur trois ans et coûter 15 MF. Le schéma actuellement retenu permet donc de maintenir l'enseignement français au centre de l'agglomération de Tokyo.

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