Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 30/04/1992
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre des postes et télécommunications sur les retards apportés à la livraison de quotidiens ou hebdomadaires parisiens, en zone rurale des Vosges. Le Quotidien de Paris arrive toujours avec un jour, parfois deux de retard, ainsi que parfois Le Figaro. Quant au Figaro-Magazine, c'est régulièrement qu'il n'est livré que le lundi, Le Monde, par exemple, n'étant jamais en retard. Il lui demande s'il n'estime pas qu'il y a là un problème à revoir pour que les livraisons puissent être faites sans retard, même en milieu rural.
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Réponse du ministère : Postes publiée le 23/07/1992
Réponse. - La majorité des quotidiens parisiens du matin destinés aux abonnés résidant dans les Vosges est imprimée à Nancy pour permettre une livraison le jour de parution. Toutefois, lorsque l'éditeur n'a pas décentralisé l'impression à Nancy, les exemplaires ne peuvent être remis aux abonnés que le lendemain du jour de diffusion. Tel est le cas pour Le Quotidien de Paris. S'agissant du journal Le Figaro, ses responsables ont centralisé l'impression à Paris et acheminent ce quotidien par leurs propres moyens sur les centres de tri postaux pour permettre une remise aux abonnés le jour de parution. Toutefois, les difficultés éprouvées certains jours, par l'éditeur pour remettre en temps voulu le trafic à La Poste entraînent inéluctablement des retards de 24 heures dans la mise en distribution. Ce type d'incident s'est produit neuf fois depuis le 1er janvier 1992. Les suppléments hebdomadaires du Figaro, acheminés au départ de Paris dans les mêmes conditions que le journal Le Monde, doivent être remis le lendemain du jour de dépôt, soit le vendredi pour Madame Figaro et Figaro TV Magazine et le samedi pour Le Figaro Magazine. Les retards de réception notés par l'honorable parlementaire ne peuvent résulter que de problèmes ponctuels rencontrés dans l'acheminement du courrier (service postal ou SNCF) ou d'erreurs de tri imputables soit à l'éditeur, soit à La Poste. Il convient de préciser, toutefois, qu'un examen de la qualité de service assurée par la presse et La Poste aux abonnés a été effectué au cours du 4e trimestre 1991 dans le département des Vosges. Cette étude a permis de noter un taux de remise de la presse nationale de 97 p. 100 le jour de diffusion. Le faible nombre de réclamations (quatre) traitées par les services départementaux de La Poste des Vosges depuis le 1er janvier 1991 confirme ce résultat. En effet, dans le cadre de sa mission de service public, La Poste met en oeuvre les moyens propres à préserver la qualité de service attendue par les usagers à propos de la remise des publications en temps voulu. Le respect d'obligations précises pour chacun des partenaires, définies par le protocole d'accord entre la presse et La Poste, signé le 25 mars 1992, doit permettre de réduire les retards évoqués par l'honorable parlementaire.
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