Question de M. ALDUY Paul (Pyrénées-Orientales - UC) publiée le 10/06/1992

M. Paul Alduy demande à M. le ministre de l'équipement, du logement et des transports de bien vouloir lui préciser les intentions réelles du Gouvernement en ce qui concerne la réalisation du TGV Méditerranée dans sa portion Montpellier-Perpignan-Barcelone. En effet, si une volonté certaine apparaît en ce qui concerne le tronçon Valence-Montpellier, rien n'indique clairement quel sera l'avenir de la liaison Montpellier-Perpignan-Barcelone. Ainsi, il attire l'attention du Gouvernement sur les points suivants : 1° la ligne TGV Montpellier-Perpignan-Barcelone est, selon les études de la SNCF, rentable à 7 p. 100, alors que les deux lignes destinées à relier Paris à l'Allemagne de l'Ouest sont loin d'atteindre un tel coefficient de rentabilité ; 2° Barcelone représente le pôle économique et financier le plus important de la Méditerranée. Il serait donc politiquement d'une extrême gravité de vouloir marginaliser la Catalogne, c'est-à-dire Barcelone et son agglomération ;3° l'avenir économique du Roussillon et de Perpignan, dont la gare est officiellement programmée comme arrêt obligatoire, dépend dans une très large mesure de la réalisation du TGV Perpignan-Barcelone, dont les études sont déjà fort avancées. Cette mesure est de nature à compenser en partie la perte des retombées économiques liées à l'existence jusqu'au 1er janvier 1993 d'une frontière franco-espagnole. Il lui demande donc de bien vouloir lui fournir sur ces points des éléments de réponse propres à apaiser les inquiétudes des populations de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales.

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Réponse du ministère : Logement publiée le 27/06/1992

Réponse apportée en séance publique le 26/06/1992

Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.

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