Question de M. FOSSET André (Hauts-de-Seine - UC) publiée le 11/06/1992

M. André Fosset demande à M. le ministre de l'économie et des finances, de lui préciser les perspectives de la campagne d'information, inspirée des bons résultats de la balance commerciale, sur le thème : " La France compétitive ". (Le Nouvel Economiste - 21 mai 1992).

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Réponse du ministère : Économie publiée le 27/08/1992

Réponse. - Le ministre de l'économie et des finances a présenté à la presse, le 22 juin 1992, un dossier d'information intitulé " Une France plus compétitive ". Les excellents résultats de notre commerce extérieur depuis le début de 1992, qui viennent confirmer le redressement opéré en 1991, appelaient en effet un examen détaillé de la situation compétitive de notre pays. Il apparaît que la France a franchi, après la maîtrise réussie de l'inflation, une nouvelle étape dans son redressement : le développement des exportations est le fruit de gains de parts de marché sur nos concurrents et témoigne donc bien d'une amélioration profonde de la compétitivité de nos entreprises. Il ya là un succès incontestable de la politique menée depuis plusieurs années et qui a toujours eu pour axe central la recherche de compétitivité. L'obtention d'une modération des évolutions nominales nous a permis, dans le système monétaire européen à changes fixes, d'accumuler des gains de compétitivité par une progression des coûts unitaires inférieure à celle des nos principaux concurrents. La maîtrise des dépenses publiques a permis une limitation des charges des entreprises. La priorité donnée dans le budget de l'Etat à la formation et à la recherche a favorisé la compétitivité structurelle. En économie ouverte, la compétitivité est la condition nécessaire de la croissance, La compétitivité retrouvée de l'économie française va lui permettre de croître plus vite que ses partenaires (d'un point de produit intérieur brut (PIB) entre 1991 et 1993 par rapport à la moyenne de la zone Europe selon les " perspectives économiques " publiées par l'organisation de coopération et de développement économique (OCDE) le 25 juin). Cette croissance supplémentaire ne peut qu'être favorable à l'emploi.

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