Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 11/06/1992

M. Albert Voilquin attire une fois de plus l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la communication sur le " ras-le-bol " de centaines de milliers de Français concernant la retransmission des matchs de tennis de Roland-Garros. S'il est normal qu'une telle manifestation sportive internationale bénéficie en priorité du petit écran, la retransmission simultanée pendant de nombreuses heures sur les deux chaînes devient anormale et insupportable et constitue un mépris répété des téléspectateurs qui réclament autre chose que du tennis. Chacun payant sa redevance a droit à ce que cette manifestation annuelle permette le choix d'autres émissions.

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Réponse du ministère : Communication publiée le 27/08/1992

Réponse. - Il convient tout d'abord de rappeler que la responsabilité de la programmation des chaînes du secteur public incombe aux dirigeants de ces sociétés, dans le cadre des missions qui leur sont imparties dans leurs cahiers des missions et des charges, sous le contrôle du Conseil supérieur de l'audiovisuel. En ce qui concerne la retransmission des internationaux de France de Roland-Garros, l'exclusivité des droits a pu être obtenue auprès de la fédération française de tennis, précisément parce que les chaînes du secteur public, grâce à leur association, permettent une meilleure couverture de cet événement. La diffusion sur une seule chaîne publique était donc exclue. Dans ces conditions, le tournoi qui s'est déroulé du 25 mai au 7 juin 1992 a fait l'objet de cent cinquante heures de retransmission en direct et en eurovision. Les deux chaînes ont bénéficié globalement d'un regain d'audience pendant cette période, y compris l'après-midi où l'audience est habituellement plus faible, signe de l'intérêt d'une forte proportion de téléspectateurs pour ces retransmissions.

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