Question de M. BERNARD Roland (Rhône - SOC) publiée le 25/06/1992
M. Roland Bernard rappelle à M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale et de la culture, ses questions écrites n° 3 239 du 26 janvier 1989, et n° 6 326 du 21 septembre 1989, restées sans réponse, concernant les échanges linguistiques dans les collèges et les lycées. Ces échanges existent depuis longtemps, mais sont toujours basés sur le volontariat et le bénévolat des professeurs de langues. L'organisation de tels échanges est très lourde : recherche de partenaires étrangers, ou relations avec les collègues étrangers ; problèmes matériels multiples à régler tant du point de vue du séjour et de l'accueil que du voyage ; recherche de financement pour atténuer la charge des familles défavorisées. Les enseignants assurent cette organisation en amont de l'échange proprement dit, en prenant sur leur temps, hors activité scolaire. Pourtant le maintien et le développement de ce type d'échanges est nécessaire, car ils constituent un élément majeur pour le développement linguistique et la prise de conscience européenne ; ils doivent donc être encouragés et soutenus, car l'accroissement du volontariat des professeurs a ses limites. Aussi il lui demande d'envisager des mesures facilitant l'organisation des échanges, en allégeant les charges des enseignants soit par l'octroi de décharges ponctuelles, soit en créant des services spécifiques, ou toute autre solution, afin de permettre aux jeunes d'aborder, dans les meilleures conditions, l'ouverture des frontières.
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La question est caduque
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