Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - RI) publiée le 03/06/1993

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de la défense sur certains articles de presse annonçant la prochaine fermeture de la base aérienne de Toul. Il n'était question, jusqu'à présent, que de la suppression de la BA de la AA 124 de Strasbourg et pas de celle de la BA 131 de Toul, bien connue de nos compatriotes lors de la guerre du Golfe, qui emploie, d'ailleurs, 1 600 personnes militaires et civiles. Normalement, l'arrivée du nouveau personnel est prévue pour le mois de septembre prochain. D'autre part, il s'agit d'une base qui a fait l'objet de travaux de rénovation importants et dont le poste de commandement a fait l'objet de modernisation la rendant opérationnelle en toute situation. Il lui demande à ce propos : a) le montant des travaux effectués durant les dix dernières années aussi bien sur la base qu'au poste de commandement ; b) d'infirmer le fait que la décision de fermeture, on ne peut frapper une région, la Lorraine, qui a déjà suffisamment supporté et souffert économiquement, depuis un certain nombre d'années.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 15/07/1993

Réponse. - La fermeture de la base aérienne de Toul ne fait pas partie des mesures décidées pour l'année 1994. Les seules mesures qui interviendront en 1994 sont celles qui ont été annoncées le 27 mai dernier par le ministre de la défense devant les commissions de la défense des assemblées. Cependant, l'effort de modernisation de notre défense ne s'arrêtera pas à ces seules mesures. A l'instar de nos principaux voisins et alliés, nous avons entrepris, depuis plusieurs années, d'adapter notre outil opérationnel aux nouveaux défis tels que nous les percevons aujourd'hui. Les réflexions qui se sont engagées pour la rédaction du " livre blanc " sur la défense, puis, ultérieurement pour la préparation de la loi de programmation militaire traceront le cadre de ces mutations. Les évolutions à venir supposent que soient analysées un certain nombre d'hypothèses concernant non seulement les forces, mais également leur implantation territoriale, leurs soutiens ou les organismes de formation. Ces études sont aujourd'hui entreprises, mais aucun projet n'est à ce jour arrêté. Les investissements réalisés ces dernières années sur la base de Toul (en moyenne 20 MF/an) ont concerné la réfection du PC enterré (achevée depuis 1984) ainsi que les installations aéronautiques. Quel que soit l'avenir de la base, base opérationnelle ou base de desserrement, ces installations resteront utilisées.

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