Question de M. GÉRARD Alain (Finistère - RPR) publiée le 21/10/1993

M. Alain Gérard attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du tourisme sur la décision prise par la direction de la SNCF de supprimer le centre de renseignements téléphonés voyageurs (CRTV) de Quimper où travaillaient cinq personnes. La SNCF a en effet annoncé la réorganisation suivante : un CRTV (2 modules) à Rennes, soit quarante personnes ; un CRTV (1 module) à Vannes, soit vingt personnes. Il lui demande si une telle décision, qui va à l'encontre d'une politique d'aménagement du territoire, à laquelle s'attache tout particulièrement le Gouvernement, ne pourrait être réexaminée. Il lui demande donc s'il ne serait pas possible d'envisager une répartition plus juste et plus judicieuse qui consisterait par exemple à maintenir : un CRTV à Quimper : 1 module (il rappelle au ministre qu'il existe un câble fibre optique entre Quimper et Paris) ; un CRTV à Rennes : 1 module ; un CRTV à Vannes : 1 module.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 24/02/1994

Réponse. - Devant l'ampleur des demandes de la clientèle qui a recours au minitel et au téléphone à hauteur respectivement de 23 à 30 millions d'appels, une réorganisation du service proposé par la SNCF s'est révélée nécessaire, de nombreux appels n'étant pas traités. La majorité des centres de renseignements téléphonés voyageurs (CRTV) sont de taille trop faible pour rendre un service du qualité bien adapté aux pointes de trafic. C'est pour répondre à ces problèmes que la SNCF a décidé, après des études approfondies, de créer progressivement, de 1992 à 1995, un réseau de trente centres de renseignements téléphonés voyageurs (CRTV) composés chacun de un à trois modules, un module regroupant vingt vendeurs. Ces sites sont choisis à partir de plusieurs critères : situation de départ (implantation des anciens sites), contraintes techniques, aspects sociaux, management (personnel à mettre en place). Un numéro unique fonctionnera au plan national et permettra aux clients de payer le même prix quelle que soit la localité d'où ils appelleront. La politique menée par la SNCF pour ces centres de renseignements téléphonés voyageurs (CRTV) répond aux orientations de délocalisation de certains emplois de la région d'Ile-de-France vers la province et contribue ainsi à un aménagement plus équilibré du territoire.

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