Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - RI) publiée le 21/11/1993

Au moment où le Gouvernement s'engage fortement dans une politique d'aménagement du territoire, il apparaît à tous que cet aménagement passe avant tout par des moyens de communication rapides. A l'évidence, lorsque des voies ferrées existent et contribuent à cet aménagement, l'Etat se doit d'agir auprès de la SNCF afin que celle-ci ait une nouvelle vision des choses, vision moins strictement économique à court terme quitte à ce que l'Etat et les régions participent au déficit selon des règles à déterminer. En application de ces quelques principes M. José Balarello demande à M. le ministre de l'équipement, des transports et du tourisme quelles mesures il entend prendre afin de rendre attractive et rapide la voie ferrée existant entre Nice, Sospel, Breil, Tende, Cuneo et Turin sous-exploitée à cause de la lenteur des convois qui l'emprutent (trente kilomètres-heure de moyenne) alors qu'elle pourrait, à condition d'être électrifiée ou dotée d'autorails modernes, constituer un axe rapide Côte d'Azur Piémont pour le transport tant des marchandises que des voyageurs. Il rappelle à ce propos que le kilomètre d'autoroute deux fois deux voies dans ces tracés montagneux coûte environ 200 millions de francs, c'est-à-dire autant que toute la modernisation de cette voie ferrée sur le tracé Nice Limone long de quatre-vingt-dix kilomètres. L'électrification de cet tronçon serait aussi assurée sur la totalité du parcours NiceCuneoTurin.

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Réponse du ministère : Relations avec le Sénat publiée le 18/12/1993

Réponse apportée en séance publique le 17/12/1993

Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.

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