Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 13/01/1994

M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de M. le ministre du logement la publication par l'Institut pour le développement forestier de deux récents ouvrages : " L'Urbanisme végétal " et " L'Arboriculture urbaine ", remarquables plaidoyers pour le développement d'une politique arboricole en ville. Il lui demande quelle est sa contribution au développement de la plantation d'arbres en ville et quelles dispositions il prévoit ou met à l'étude afin que les promoteurs immobiliers, les sociétés d'habitation à loyer modéré, les collectivités construisant des logements sociaux soient incités, ou même obligés, d'inclure dans leurs projets de construction et leurs demandes de permis de construire des plantations d'arbres proportionnelles aux surfaces construites.

- page 59

Transmise au ministère : Environnement


Réponse du ministère : Environnement publiée le 05/05/1994

Réponse. - L'urbanisme ne relève pas du ministère de l'environnement. Toutefois, compte tenu de ses compétences dans le domaine du végétal, il a initié et financé le programme sur les arbres d'ornement, et en particulier sur les arbres urbains, développé par l'Institut du développement forestier. Son apport au titre de L'Urbanisme végétal et de L'Arboriculture urbaine est d'ordre technique et méthodologique ; dans cet esprit, il ne manquera pas d'aider les maires, qui sont responsables des aménagements urbains, à créer des espaces publics dans lesquels les arbres tiennent une place éminente. Au-delà du nombre des arbres plantés, il s'agit de promouvoir une démarche qualitative. A cet égard, il vaut mieux des arbres peu nombreux, mais qui s'épanouissent dans un espace correspondant à leurs dimensions, que des arbres plantés sans discernement et que l'on est rapidement obligé d'élaguer pour les rendre compatibles avec l'espace trop restreint qui leur est réservé. Pour cette raison, des normes quantitatives semblent inopportunes. Néanmoins, une approche interministérielle spécifique sera engagée en ce qui concerne les entrées de ville qui supposent un effort particulier.

- page 1095

Page mise à jour le