Question de M. CARAT Jacques (Val-de-Marne - SOC) publiée le 13/07/1995

M. Jacques Carat attire l'attention de Mme le ministre de la santé publique et de l'assurance maladie sur la difficile situation des malades mentaux stabilisés. Les hôpitaux psychiatriques tendent à ne garder les malades mentaux que le temps nécessaire aux soins pour éviter l'écueil de l'hospitalisme et pour des raisons d'économie budgétaire. Après stabilisation, le déficit de leur maladie en fait des handicapés psychiques, qui ne sont pas assez autonomes pour mener une vie " normale " et doivent donc être pris en charge par des structures d'insertion sociale. Ces structures sont aujourd'hui insuffisantes et leur création se trouve freinée par des conflits de compétence puisqu'elle relève de la sécurité sociale pour les aspects médicaux et des conseils généraux et des maires pour leurs aspects sociaux. Il demande donc que les pouvoirs publics précisent les responsabilités, les sources de moyens et les obligations de chacun afin de favoriser, par la création de structures adaptées, une meilleure insertion des handicapés psychiques dans la cité.

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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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