Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 10/08/1995

M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les effectifs de gendarmes. La période estivale révèle, de manière cruciale, la faiblesse des effectifs de gendarmerie dans le département de l'Hérault. Ce constat, de nombreux maires le font également tout au long de l'année. Ainsi, la plupart des effectifs sont concentrés en zone urbaine ou littorale au détriment de l'arrière-pays confronté néanmoins à des problèmes de sécurité. La solution à ces difficultés ne peut reposer uniquement sur les communes et les polices municipales. Aussi, il lui demande de conduire les réformes qui s'imposent pour réaffirmer la présence de la gendarmerie dans les zones rurales et accroître les effectifs de manière significative en créant des postes supplémentaires.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 05/10/1995

Réponse. - Les questions de sécurité dans le département de l'Hérault font l'objet, depuis plusieurs années, d'une attention particulière de la part de la gendarmerie nationale. Ainsi, les effectifs du groupement de gendarmerie départementale ont été portés de 590 militaires en 1989 à 639 en 1994, soit une augmentation de 17,46 p. 100. En 1995, dans un contexte budgétaire difficile, vingt-huit postes supplémentaires ont été créés, permettant la mise en place à Lunel d'une compagnie de gendarmerie départementale, d'une brigade de recherches et d'un peloton de surveillance et d'intervention. Par ailleurs, le volume des renforts estivaux mis à la disposition du commandant de groupement est en évolution croissante. En période estivale, le renforcement du dispositif stationné dans la zone du littoral et le choix des implantations s'inscrivent dans le cadre des objectifs définis par le plan départemental de sécurité, établi en étroite concertation avec les autorités locales et sous la présidence conjointe du préfet et des procureurs de la République de Montpellier et de Béziers.

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