Question de M. GRUILLOT Georges (Doubs - RPR) publiée le 12/12/1996

M. Georges Gruillot appelle l'attention de M. le ministre de la culture sur les formations proposées au titre de la conservation du patrimoine. Face à une demande de plus en plus forte du public et aux souhaits des professionnels en poste, il s'étonne que l'école nationale du patrimoine n'offre pas plus de postes aux étudiants sortants. De la même façon, quels sont les débouchés offerts aux candidats non retenus. Il le remercie de lui apporter les précisions à ces questions.

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Réponse du ministère : Culture publiée le 06/02/1997

Réponse. - L'Ecole nationale du patrimoine a pour mission de former les membres du corps des conservateurs du patrimoine pour l'Etat, la ville de Paris et les collectivités territoriales ainsi que des restaurants privés, dans son département " Institut de formation des restaurateurs d'oeuvres d'art " (IFROA), situé à Saint-Denis. Cette année, le nombre de postes offert aux concours de recrutement des conservateurs a été de onze, dont cinq postes dans la spécialité Archives ouverte, par voie externe, aux élèves issus de l'Ecole nationale des chartes. Les contraintes budgétaires actuelles n'ont pas permis de recruter un plus grand nombre de personnes. Les étudiants en histoire de l'art de l'Ecole du Louvre ainsi que ceux des universités qui préparent à ces concours ont certes manifesté leur déception lorsque ce chiffre de onze postes a été annoncé. Le métier de conservateur du patrimoine n'est pourtant pas le seul débouché envisageable après un cursus universitaire d'histoire de l'art. L'enseignement, les métiers de la culture et du tourisme, la restauration des oeuvres d'art font appel à de jeunes historiens d'art. Il est également possible, après sept années de service, pour les fonctionnaires de catégorie A ou B âgés de moins de cinquante ans, d'entrer plus tardivement à l'ENP par la voie du concours interne.

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