Question de M. BARBIER Bernard (Côte-d'Or - RI) publiée le 19/12/1996

M. Bernard Barbier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation sur la relance de la consommation de la viande bovine. Etant donné que la race bovine charolaise est une des composantes essentielles du patrimoine bourguignon, que la filière bovine, des élevages aux boucheries prend une grande part dans le développement économique régional, que d'importants efforts ont été réalisés par les éleveurs en faveur d'une organisation rationnelle de la qualité sanitaire des animaux et de leur identification, que la chute de la consommation de cette viande de grande qualité est très préjudiciable à l'ensemble de la filière bourguignonne dont la tradition est l'élevage pratiqué sur de grandes surfaces herbagères. Il lui demande en conséquence quelles mesures il compte prendre pour que des opérations de soutien et de communication soient engagées en faveur de la promotion de la viande de qualité auprès des consommateurs.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 20/03/1997

Réponse. - Dans les circonstances exceptionnelles que la filière bovine traverse, les questions de qualité, d'indentification et d'étiquetage des viandes revêtent une importance capitale pour restaurer la confiance des consommateurs. Ces derniers sont en droit d'exiger que des informations claires et précises leur soient fournies lorsqu'ils achètent un produit à base de viande. Depuis le début de la crise, la France a appuyé avec constance cette démarche. C'est la raison pour laquelle elle a soutenu activement les deux projets de règlements sur l'identification des bovins et l'étiquetage des viandes qui ont été présentés au conseil des ministres de l'agriculture européens. Les données d'identification accompagnant les animaux doivent pouvoir être indiquées tout au long de la chaîne. A cette fin, il est indispensable de prévoir un socle minimum d'application obligatoire pour toutes les viandes dans l'ensemble de l'Union européenne. Néanmoins, ces projets ne vont pas assez loin. C'est pourquoi le Gouvernement a décidé de mettre en place, au niveau national et sans attendre l'harmonisation européenne des réglementations, en pleine concertation avec les représentants des professionnels et des consommateurs, l'information transparente que ces derniers sont en droit d'exiger.

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