Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 06/03/1997

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et du tourisme sur la saison touristique 1996. Il lui demande quel a été le bilan de la saison touristique été/hiver 1996, notamment dans le département du Rhône, et quelles mesures il envisage pour un accroissement en 1997 de la présence des touristes étrangers, non seulement dans la communauté urbaine de Lyon, mais aussi dans le Beaujolais et les Monts du Lyonnais.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 08/05/1997

Réponse. - A partir des données fournies par l'enquête SOFRES sur le suivi des déplacements touristiques des Français et des informations réunies par les délégués régionaux au tourisme, le bilan de l'activité touristique au cours de l'année 1996 a été globalement caractérisé par une fréquentation française stable, voire en légère baisse par rapport à l'année précédente (61,5 millions d'arrivées de touristes internationaux). Les recettes internationales ont été en progression de 5,5 % par rapport à 1995 (poste voyage de la balance des paiements). L'évolution de la fréquentation française au cours de l'année a mis en évidence des situations contrastrées ; après un premier semestre 1996 essentiellement marqué par un maintien de la mobilité touristique des Français en France, tant pour les déplacements d'affaires que pour les déplacements personnels, l'été écoulé s'est révélé relativement décevant : mois d'août stable, par rapport aux années précédentes, qui n'a pas permis de compenser la baisse significative de fréquentation de juillet, relative désaffection de la plupart des hébergements marchands qui ont perdu des parts de marché au profit de séjours en résidence secondaire ou chez la famille et les amis, concentration de la demande autour de vacances principales essentiellement balnéaires au détriment de la montagne, du fait de conditions météorologiques médiocres ayant détourné les vacanciers des massifs dans les régions. S'agissant de la fréquentation étrangère, la saison d'été a amorcé une reprise par comparaison à l'été 1995 dont les résultats avaient été médiocres. Parmi les clientèles traditionnelles, les Britanniques, les Néerlandais et dans une moindre mesure les Allemands ont été signalés à la baisse alors que les Italiens et surtout les Espagnols ont fait un retour remarqué. Ce sont surtout les clientèles plus nouvelles, mais présentant de fortes potentialités, qui ont contribué à dynamiser la demande internationale (Europe du Nord et de l'Est, Japonais, Brésiliens). Le redressement amorcé à partir du mois de juillet a été conforté lors de l'arrière-saison. Les professionnels ont dressé un bilan contrasté suivant les secteurs ; les hébergements marchands, et notamment l'hôtellerie,qui ont souffert de la pénurie de touristes étrangers jusqu'au mois de juin 1996, ont connu ensuite un volume d'activité plus soutenu ; les résidences de tourisme ont enregistré une bonne activité en bord de mer, mais leur fréquentation a été plus mitigée ailleurs ; l'activité des campings et des gîtes ruraux a souffert d'une contraction de la fréquentation française accentuée par le succès des hébergements non marchands et des locations ; alors que le trafic ferroviaire a été stagnant, les secteurs des transports aériens et des agences de voyage ont bénéficié de la croissance des séjours à l'étranger (à l'exception des deux mois d'été), stimulés notamment par les promotions de dernière minute réalisées par les plus gros voyagistes. Dans la région Rhône-Alpes, la saison estivale a été maussade, marquée par de mauvaises conditions météorologiques. La fréquentation française a enregristré une baisse de 8 % par rapport à l'été 1995. La fréquentation étrangère a stagné, à l'exception des touristes américains, en progression significative. Le département du Rhône a obtenu des résultats satisfaisants en termes de fréquentation hôtelière ; la fréquentation étrangère semble avoir été stimulée par le sommet du G 7 qui s'est tenu à Lyon à la fin du mois de juin. Les premières tendances de la saison d'hiver 1996-1997, recueillies par l'intermédiaire des délégués régionaux au tourisme, font apparaître un très bon début de saison profitable à l'ensemble des hébergements, dû à l'excellent enneignement de l'ensemble des massifs. Par la suite, la situation a été contrastée selon les régions, bonne dans les Alpes à l'exception de quelques sites de basse altitude en baisse en Auvergne, dans le massif vosgien et dans le Jura, mitigée dans les Pyrénées. Ces différences s'expliquent largement par la qualité de l'enneigement des stations. Le calendrier scolaire est cependant parfois mis en cause, le découpage des vacances d'hiver, du mercredi au mercredi, ne semblant pas donner satisfaction aux professionnels. La fréquentation des étrangers a été bonne, dans l'ensemble supérieure à celle de l'année précédente, surtout pendant les vacances de Noël (sauf en Franche-Comté). Leur répartition s'est effectuée, comme d'habitude, selon la proximité géographique de la région visitée, par rapport à leur pays d'origine. Enfin, la diversification des pratiques sportives se poursuit. Si le ski, sous toutes ses formes, reste l'activité principale, les autres activités liées à la neigne (randonnées en raquettes, moto des neiges) ont également connu le succès. Des actions de promotion signficatives concernant la région Rhône-Alpes et le département du Rhône sont programmées en 1997 par la Maison de la France avec le comité régional du tourisme de Rhône-Alpes et le Comité départemental du tourisme du Rhône, en particulier en direction des marchés prioritaires, constitués par les clientèles allemandes, britanniques et belges. Des campagnes de publicité sont ainsi prévues à destination du grand public ainsi que dans le cadre du partenariat avec les professionnels. ; l'intermédiaire des délégués régionaux au tourisme, font apparaître un très bon début de saison profitable à l'ensemble des hébergements, dû à l'excellent enneignement de l'ensemble des massifs. Par la suite, la situation a été contrastée selon les régions, bonne dans les Alpes à l'exception de quelques sites de basse altitude en baisse en Auvergne, dans le massif vosgien et dans le Jura, mitigée dans les Pyrénées. Ces différences s'expliquent largement par la qualité de l'enneigement des stations. Le calendrier scolaire est cependant parfois mis en cause, le découpage des vacances d'hiver, du mercredi au mercredi, ne semblant pas donner satisfaction aux professionnels. La fréquentation des étrangers a été bonne, dans l'ensemble supérieure à celle de l'année précédente, surtout pendant les vacances de Noël (sauf en Franche-Comté). Leur répartition s'est effectuée, comme d'habitude, selon la proximité géographique de la région visitée, par rapport à leur pays d'origine. Enfin, la diversification des pratiques sportives se poursuit. Si le ski, sous toutes ses formes, reste l'activité principale, les autres activités liées à la neigne (randonnées en raquettes, moto des neiges) ont également connu le succès. Des actions de promotion signficatives concernant la région Rhône-Alpes et le département du Rhône sont programmées en 1997 par la Maison de la France avec le comité régional du tourisme de Rhône-Alpes et le Comité départemental du tourisme du Rhône, en particulier en direction des marchés prioritaires, constitués par les clientèles allemandes, britanniques et belges. Des campagnes de publicité sont ainsi prévues à destination du grand public ainsi que dans le cadre du partenariat avec les professionnels.

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