Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 13/03/1997

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat aux transports sur l'information parue dans Le Monde du 8 octobre 1996 selon laquelle " la fréquentation des transports publics urbains a baissé de 2,1 % en 1995, selon les chiffres publiés par l'Union des transports publics ". Il lui demande : 1o Si elle confirme l'exactitude de ces chiffres, dans l'affirmative quelles conclusions elle en a tiré ; 2o Si elle peut lui indiquer quelle a été en 1996 la fréquentation des transports publics urbains, notamment dans le département du Rhône, à Lyon, dans l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône et dans la communauté urbaine de Lyon.

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Réponse du ministère : Transports publiée le 08/05/1997

Réponse. - Les chiffres de fréquentation publiés dans Le Monde sont issus de l'enquête nationale annuelle menée par le ministère de l'équipement, du logement, des transports et du tourisme en partenariat avec l'Union des transports publics et le groupement des autorités responsables de transports. Cette enquête annuelle assurée depuis plus de vingt ans permet de suivre les grandes évolutions de l'activité de transports collectifs urbains. Une baisse sensible de la fréquentation a effectivement été constatée en 1995 alors que la tendance était depuis 1987 à une augmentation de l'ordre de 0,5 % par an, faible mais assez régulière. Cette tendance était soutenue principalement par la politique d'investissements des grandes agglomérations de province en matière de métro ou de tramway : leurs réseaux résistaient mieux de ce fait à l'érosion lente de la fréquentation qui frappe les moyens et petits réseaux en raison notamment du ralentissement général de la croissance économique et de la baisse du nombre des actifs ayant un emploi, lesquels constituent toujours le principal contingent de déplacements quotidiens. La fin de l'année 1995 a été marquée par divers mouvements sociaux qui ont gravement perturbé le fonctionnement des transports collectifs urbains et interurbains, et leur ont fait perdre une part importante de leur clientèle à une période qui constitue habituellement l'une des pointes de l'année. Les effets rémanents de ces mouvements sur la fréquentation et d'autres perturbations intervenues l'an passé risquent de conduire à des chiffres également médiocres en 1996. Les chiffres correspondants, que ce soit au niveau national ou pour le cas particulier des agglomérations du département du Rhône, seront connus à l'issue de l'enquête annuelle, dont les premiers résultats seront disponibles en juillet.

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