Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 17/07/1997

M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie l'article d'un éminent membre de l'académie des sciences et de l'académie de médecine, paru dans le Figaro du 30 septembre 1996 sous le titre " Graines de violence ", affirmant notamment que le " colloque, organisé au Sénat en janvier 1996 sur l'influence de la violence à la télévision, n'ait pas eu le retentissement qu'il méritait ". Il lui demande s'il partage cette opinion et quelle action il attend des enseignants pour qu'ils tentent, en coopération avec les familles de leurs élèves, de combattre l'influence si néfaste et dangereuse des films de violence télévisés sur le comportement des jeunes.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 04/09/1997

Réponse. - Le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie est très sensible aux problèmes liés à la violence en milieu scolaire, quelle qu'en soit l'origine. L'augmentation du nombre de mineurs, de plus en plus jeunes, à l'origine d'actes de violence ou de délinquance, a conduit le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie à réfléchir aux stratégies et aux mesures de prévention qui pourraient être mises en place. Des actions à long terme se développent en prenant appui sur le plan d'action de prévention de la violence en milieu scolaire qui a été publié au Bulletin officiel de l'éducation nationale du 6 juin 1996. Ce dispositif regroupe une dizaine de textes qui mettent principalement l'accent sur la coopération interministérielle, la formation des enseignants, l'éducation à la citoyenneté et un renforcement du dialogue avec les parents d'élèves. Des mesures concrètes seront présentées dès la rentrée prochaine pour lutter contre ces phénomèmes qui ne se limitent pas aux établissements scolaires et exigent la mobilisation d'autres partenaires. C'est pourquoi le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie envisage d'engager des discussions avec les professionnels de la télévision, en collaboration avec le ministère de la culture et de la communication, pour la mise en oeuvre d'un plan " antiviolence " à la télévision dans la diffusion des programmes.

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