Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 12/02/1998
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de la jeunesse et des sports sur l'information parue à la page 25 du quotidien Le Monde du 16 janvier dernier selon laquelle : " Après l'Angleterre et l'Union européenne de football (UEFA), la Belgique et les Pays-Bas ont critiqué >...> la politique du comité d'organisation de la Coupe du monde de football en matière de billetterie. La fédération belge a indiqué que le nombre de billets qui lui a été alloué était insuffisant >...>. Dans un entretien paru >...> dans le quotidien britannique The Independent, le président de l'UEFA a estimé que le système de billetterie devrait être modifié. " Il lui demande quelle est sa réaction face aux mécontentements de ces fédérations étrangères et si des mesures sont envisagées pour améliorer le système de billetterie incriminé et apaiser le mécontentement des fédérations étrangères de football.
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Réponse du ministère : Jeunesse publiée le 21/05/1998
Réponse. - Le comité français d'organisation (CFO), constitué en association de la loi de 1901 à l'initiative de la Fédération française de football, a la charge de préparer et d'organiser sous sa responsabilité la Coupe du monde de football de 1998, Cet organisme, indépendant de l'Etat, a notamment en charge le gestion complète de la billetterie. En application des dispositions prises à cet égard par la Fédération internationale de football association (FIFA) le 31 mai 1995, il a été décidé que les fédérations des pays qualifiés se verraient désormais attribuer 20 % de l'ensemble des billets disponibles, soit 535 000 billets, contre 15 % lors de la précédente Coupe du monde. Par ailleurs, si l'on prend en compte les places vendues au public par les organisateurs de voyages (138 000 places soit 5,4 % des billets disponibles), les billets de prestige commercialisés auprès des 45 partenaires de la Coupe du monde, dont 24 étrangers, et celles vendues actuellement par téléphone (ce qui concerne 170 000 billets accessibles à tous les ressortissants de l'Union européenne), 40 % des places disponibles seront occupées par des spectateurs étrangers. Malgré l'existence de ce dispositif, les représentants de certains pays, essentiellement européens, ont fait part de leur regrets de n'avoir pu disposer d'un plus grand nombre de billets. Toutefois, alors que les Françaises et les Français contribuent au financement de ce grand événement, alors que sa réussite mobilise de très nombreuses villes, des clubs sportifs, des associations, des milliers de jeunes, il aurait été inacceptable et injuste de les exclure de l'accès aux billets restant à vendre. La Coupe du monde de football ne doit pas être considérée comme un produit, mais d'abord comme le plus grand événement sportif ; un événement auquel le gouvernement français à la volonté de donner un caractère populaire, festif et citoyen. Prenant acte de certaines critiques adressées au système de billetterie pour la Coupe du monde, la FIFA envisage d'y apporter des améliorations dans le futur.
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