Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 12/03/1998

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à l'industrie sur l'information parue à la page 5 du numéro 289 de mars 1997 du magazine La Vie électrique selon laquelle " le président vice-ministre des combustibles et de l'énergie de la République de Géorgie et le président d'Electricité de France ont signé un protocole de coopération. Celui-ci prévoit trois axes de coopération prioritaires : le secteur hydro-électrique, la gestion du système électrique et des sociétés de distribution et la formation du personnel des sociétés d'électricité géorgiennes ". Il lui demande quel est, un an après sa signature, le bilan de l'application de ce protocole de coopération.

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Réponse du ministère : Industrie publiée le 14/05/1998

Réponse. - Dans le secteur de l'énergie électrique, la Géorgie connaît une situation difficile : le pays souffre d'un déficit de production, dû dans une large mesure au défaut d'entretien de ses moyens de production. La Géorgie dispose cependant d'un potentiel très important, en particulier en énergie hydroélectrique, qui excède ses besoins propres, mais qui est actuellement sous-utilisé. Ce potentiel a été notamment mis en évidence à l'occasion de missions conduites par EDF en 1995 et 1997. La signature, en février 1997, d'un protocole de coopération entre EDF et le ministère chargé de l'énergie géorgien a permis de définir des domaines d'intervention prioritaires : les centrales hydroélectriques et la gestion de la distribution. En ce qui concerne le premier domaine, il faut souligner qu'une action de réhabilitation est en cours sur la centrale géorgienne d'Inguri, à l'aide d'un financement européen. EDF est candidate pour être le consultant de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) dans le cadre de ce programme. Une intervention d'EDF est envisagée pour d'autres centrales hydroélectriques de taille plus modeste, mais elle s'est jusqu'ici heurtée à l'obstacle du financement, en l'absence de garantie de l'Etat géorgien. Le développement de la présence française dans le secteur de la distribution électrique se heurte à des obstacles de la même nature. Cependant, les autorités géorgiennes ont manifesté l'intention d'atténuer ces difficultés, ce qui pourrait contribuer à donner une nouvelle impulsion à la coopération bilatérale dans ce domaine.

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