Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 28/05/1998

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur l'information parue à la page 10 du quotidien le Figaro du 10 avril 1998 selon laquelle, à la suite de l'hospitalisation, le 7 mars 1998, de sept personnes pour fièvre typhoïde, " le réseau national de santé publique enquête pour connaître les causes exactes de l'intoxication ". Il lui demande si, à ce jour, cette enquête est terminée, quel en est le résultat et quelles conclusions en sont tirées.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 12/11/1998

Réponse. - A la suite de l'hospitalisation de plusieurs personnes ayant participé à un repas commun le 7 mars 1998 sur une péniche amarrée à Villeneuve-Saint-Georges, le réseau national de santé publique a mené une enquête épidémiologique afin d'évaluer l'ampleur réelle de cet épisode épidémique ainsi que son origine. Une collaboration entre le réseau national de santé publique et le service médical des urgences de l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges a permis de réaliser une enquête auprès de 157 des 199 personnes ayant participé à ce repas qui ont pu être identifiées. Cette investigation a conduit à retrouver, au total, 27 personnes atteintes de fièvre typhoïde, 15 d'entre elles étant des cas certains, les autres étant des cas probables (c'est-à-dire ayant présenté les signes cliniques évocateurs sans que le germe responsable n'ait pu être isolé). En revanche, l'analyse de toutes les données recueillies par le réseau national de santé publique n'étant pas terminée à ce jour, l'origine de cette épidémie n'a pas encore été identifiée avec certitude. Il convient de préciser cependant qu'il est parfois très difficile de mettre en évidence l'origine exacte de ce type d'épisodes épidémiques lorsqu'ils sont dus, comme c'est le cas, à un agent pathogène strictement humain, vraisemblablement véhiculé par une personne, soit malade, soit porteuse asymptomatique, ayant participé au repas ou à la préparation de celui-ci et qu'il n'est plus possible, a posteriori, de différencier des autres convives malades.

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