Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 10/09/1998

M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le nécessaire réaménagement de la nationale 110 reliant Montpellier à Alès. L'amélioration de cette route nationale est très urgente, compte tenu de l'évolution du trafic sur cet axe. Plusieurs tronçons ne correspondent plus au contexte économique et touristique puisque la nationale 113 et l'autoroute A 9 irriguent le nord-est héraultais et le bassin d'Alès. Leur état actuel constitue un réel danger tant pour les automobilistes que pour les populations des communes concernées (Castries, Sommières, etc.). Aussi, lui demande-t-il d'envisager une programmation de travaux adaptés à cet axe qui joue un rôle important de trait d'union entre les Cévennes et la Méditerranée, et dont la modernisation permettrait un désenclavement de cette micro-région.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 10/06/1999

Réponse. - Les relations entre Montpellier et Alès sont assurées par la route nationale 110, qui supporte un trafic essentiellement local compris entre 4 000 et 7 000 véhicules par jour en section courante, et par l'autoroute A 9, puis par la RN 106 entre Nîmes et Alès, qui supportent un trafic nettement plus important compris entre 10 000 et 15 000 véhicules par jour. C'est sur ce deuxième intinéraire que l'Etat et la région Languedoc-Roussillon ont décidé de faire porter leur effort en prévoyant un aménagement à deux fois deux voies avec statut de route express. Ainsi, après la mise en service de la section Alès-Boucoiran le 10 septembre 1998, il s'agit maintenant de réaliser à partir du XIIe Plan la deuxième section de cette liaison entre Boucoiran et Nîmes, dont le coût est estimé à 760 MF. Seuls des aménagements qualitifatifs visant à améliorer les conditions de sécurité et de fluidité peuvent être envisagés sur la RN 110 entre Montpellier et Alès, dont la fonction principale est la desserte des territoires traversés. Il a été ainsi décidé de réaliser la déviation de Sommières dans le cadre du contrat entre l'Etat et la Région. Le projet, d'un coût de 55 MF, consiste à dévier par l'ouest la commune de Sommières par une route neuve à deux voies. Les travaux sont déclarés d'utilité publique et, les acquisitions foncières ont été réalisées en 1997. Les travaux ont débuté cette année pour une mise en service de la déviation prévue vers la fin de l'année 1999.

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