Question de M. TAUGOURDEAU Martial (Eure-et-Loir - RPR) publiée le 10/12/1998

M. Martial Taugourdeau appelle l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la situation actuelle des infirmières libérales et, plus particulièrement, sur leur rémunération ; en particulier, l'acte infirmier de soins est resté depuis 1988 à 14,30 francs - l'acte médical infirmier est passé lui de 15,50 francs à 16,50 francs en février 1995. Il lui demande donc quelles mesures, il compte prendre afin que cette profession faite de dévouement et de compétence puisse bénéficier d'un revenu plus juste.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 06/05/1999

Réponse. - La fixation des tarifs rémunérant les actes et les frais accessoires des infirmiers libéraux relève de la négociation conventionnelle entre les caisses nationales d'assurance maladie et les syndicats représentatifs de la profession. Il appartient aux parties conventionnelles de déterminer les éléments de rémunération sur lesquels elles souhaitent faire porter une revalorisation. Les éventuels avenants tarifaires aux conventions nationales sont ensuite soumis à l'approbation des pouvoirs publics avant leur entrée en vigueur. La ministre de l'emploi et de la solidarité constate que les négociations entre les parties à la convention des infirmiers n'ont pas abouti en 1998. Elle souhaite que la négociation puisse conduire à un accord en 1999. Par ailleurs, un arrêté modifiant la nomenclature des actes infirmiers est paru au Journal officiel du 2 mars 1999. Cet arrêté, qui actualise les soins infirmiers de pratique courante et les soins spécialisés, permet notamment une meilleure prise en charge des traitements analgésiques. Les infirmiers libéraux pourront ainsi assurer un rôle essentiel en matière de lutte contre la douleur et de maintien des patients à domicile.

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