Question de M. de VILLEPIN Xavier (Français établis hors de France - UC) publiée le 04/03/1999

M. Xavier de Villepin attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la scolarisation des enfants français au lycée français Charles-de-Gaulle, à Londres. A la rentrée de septembre 1998, un nombre important de demandes en bonne et due forme émanant de familles françaises a été refusé. Actuellement, le projet lancé au printemps dernier n'a pas encore abouti ; l'organisation de la prochaine rentrée doit commencer et des parents de plus en plus nombreux s'inquiètent d'une situation qui touche toutes les familles, qu'elles soient françaises ou francophones, britanniques ou non britanniques. Il souhaite savoir, en cas d'échec du projet, les mesures qui seront prises pour satisfaire toutes les demandes. Il voudrait connaître la procédure de sélection des dossiers en règle des élèves à admettre s'il n'est pas possible de satisfaire toutes les demandes.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 06/05/1999

Réponse. - La forte augmentation du nombre d'élèves scolarisés au niveau primaire du lycée Charles-de-Gaulle, à Londres, qui a conduit à la création de deux annexes (Wix au sud de la ville et André-Malraux à la périphérie ouest), a produit depuis deux ans un afflux d'élèves au niveau du secondaire. Devant cette situation, la décision de création d'un nouveau collège a été envisagée au printemps 1998. Les opérations d'acquisition du bâtiment retenu à Hammersmith (face à l'école Jacques Prévert) ne sont pas terminées en mars 1999, malgré des négociations actives qui devraient se concrétiser dans les semaines à venir. L'installation du nouveau collège n'est, par conséquent, pas envisageable avant la rentrée de septembre 2000 mais l'ouverture de quelques classes à cette prochaine rentrée pourrait être étudiée si les négociations aboutissaient rapidement. Au niveau secondaire, toutes les demandes d'inscription émanant de parents résidant à Londres et dont les enfants sont déjà dans le système scolaire français ont été acceptées en 1998. Au niveau primaire, quelques demandes tardives (familles arrivées après la rentrée) ont pu conduire à des propositions d'admission ne correspondant pas aux v ux des familles qui les ont parfois refusées car elles ne souhaitaient pas scolariser leurs enfants dans les écoles annexes, éloignées du site de Kensington où est implanté le lycée. Des contacts pris avec le poste et les établissemnts, il ressort que la rentrée de septembre 1999 pourra se faire avec le dispositif existant au prix, comme cette année dans le primaire, d'affectations ne correspondant pas toujours aux v ux géographiques des familles mais, pour la rentrée de septembre 2000, l'augmentation des capacités d'accueil sera incontournable. Quant à la sélection des dossiers, elle se fait en conformité avec la première mission assignée à l'agence : la priorité est réservée à la scolarisation des enfants français.

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