Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 08/07/1999

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'information parue à la page 4 du numéro 46 (avril 1999) de la revue Industries du secrétariat d'Etat à l'industrie selon laquelle son ministère a lancé en février dernier à Grenoble un réseau de recherche en micro et nanotechnologies " destiné à favoriser des travaux scientifiques innovants sur des objets de très petites dimensions ayant des applications industrielles ". Il lui demande s'il peut lui indiquer quel est à ce jour le bilan de la mise en place de ce réseau.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 09/09/1999

Réponse. - Le réseau micro- et nanotechnologies (RMNT) a été lancé officiellement le 18 février 1999 à Grenoble par le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie et le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie. Son champ d'application concerne le dimensionnement, le fonctionnement, la fabrication et la caractérisation d'objets de très petites dimensions pouvant aller jusqu'à une taille moléculaire. Le réseau s'inscrit dans un secteur de très haute technologie et fait appel à plusieurs disciplines : électronique, mécanique, optique, chimie, biologie,... Ce secteur représente une industrie très importante et stratégique pour l'ensemble des technologies de l'information. L'action du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie passe d'abord par le soutien de grands programmes européens (dans le cadre d'Eureka), tels que Medea, Pidea et Eurimus qui structurent l'industrie européenne dans son ensemble face à ses concurrents américains et japonais. Au plan national, le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie a annoncé à l'occasion du lancement du RMNT son intention de soutenir financièrement les projets les plus prometteurs et les plus structurants pour l'industrie française, pour un montant de l'ordre de 15 millions de francs. Le RMNT est piloté par un comité d'orientation, présidé par Claude Puech, directeur technique de la société Angénieux. le comité s'est réuni deux fois, la première le 18 février pour installer le réseau, la seconde le 8 juillet pour examiner les premiers projets déposées par les centres de recherche et les industriels. A l'issue de ce comité d'orientation, huit dossiers devraient être labellisés par le réseau. Le ministère de l'économie, des finances, des finances et de l'industrie espère que ce projet permettra de promouvoir l'industrie française dans ce domaine tout à fait stratégique.

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