Question de M. OSTERMANN Joseph (Bas-Rhin - RPR) publiée le 29/07/1999

M. Joseph Ostermann attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'enseignement des langues anciennes. La récente décision prise d'élever à quinze élèves le seuil d'ouverture et de maintien des sections de langues anciennes dans les collèges et les lycées risque de menacer l'enseignement du latin et du grec dans de nombreux établissements dès la prochaine rentrée scolaire. Ces enseignements n'ont pas vocation à réunir des effectifs pléthoriques : une section de grec fluctue selon les années autour de dix élèves ; en latin, elle peut parfois dépasser les quinze élèves. Cette mesure est très regrettable car elle menace la liberté de choix d'élèves en général très motivés. Il lui demande donc s'il ne conviendrait pas de revenir sur cette décision.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 09/12/1999

Réponse. - Le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie est particulièrement conscient de l'importance de l'enseignement des langues anciennes pour la formation culturelle des élèves de collège et de lycées. Il n'est donc pas dans ses intentions de limiter en quoi que ce soit la place de ces disciplines dans l'enseignement secondaire. Il n'est pas de seuil national d'ouverture d'option de langue ancienne. Aucune décision nationale n'a donc été prise pour fixer ce seuil à quinze élèves, de nombreuses classes de latin et de grec fonctionnant actuellement en dessous de ce seuil. Il appartient aux autorités académiques et aux chefs d'établissement de déterminer un seuil d'ouverture en fonction de la demande d'enseignement émanant des élèves ou de leurs parents, des impératifs de la carte scolaire et des moyens dont ils disposent.

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