Question de M. FISCHER Guy (Rhône - CRC) publiée le 28/10/1999

M. Guy Fischer appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation des personnels de La Poste et de France Télécom qui, admis à la retraite antérieurement à la loi nº 90-568 du 2 juillet 1990, n'avaient pu bénéficier de la totalité des gains indiciaires issus de cette réforme lors de la phase de reclassement de 1992. Depuis, l'arrêt du Conseil d'Etat en date du 28 juillet 1999 est venu renforcer la légitimité de cette revendication en reconnaissant implicitement le droit de ces agents retraités à bénéficier de l'intégralité de la revalorisation indiciaire issue de la réforme de 1990. Aussi il lui demande de lui faire connaître les dispositions qu'il entend adopter pour prendre en compte la décision de la juridiction administrative.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 30/12/1999

Réponse. - Par un arrêt du 28 juillet 1999, le Conseil d'Etat s'est prononcé sur le contentieux lié aux opérations de révision de pensions d'anciens fonctionnaires des postes et télécommunications effectuées à la suite des réformes statutaires intervenues successivement en 1991 et 1992, à l'occasion de la création des deux exploitants publics, La Poste et France Télécom. Au vu des dispositions des décrets statutaires pris en 1991 et 1992, le Conseil d'Etat a jugé que l'ancienneté acquise au moment de leur radiation des cadres par les agents retraités concernés devait être prise en compte lors du deuxième classement résultant de la réforme de 1992.A la suite de cette décision, le Gouvernement a décidé de procéder à un examen de la situation de l'ensemble des retraités des postes et télécommunications concernés par les deux réformes statutaires. Les retraités remplissant les conditions d'ancienneté, telles qu'elles ont été retenues par le Conseil d'Etat, verront leur pension révisée.

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