Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 18/11/1999
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur l'information parue à la page 14 du quotidien Le Figaro du 5 octobre 1999 sous le titre " Chasseurs et forestiers s'opposent ; la prolifération incontrôlée des cerfs et des chevreuils " selon laquelle " plus d'un million de chevreuils et 100 000 cerfs menacent l'équilibre des forêts et provoquent des accidents de la route ". Il lui demande où est à ce jour l'évolution de ce dossier, quelles décisions ont été prises et quelles mesures vont être mises en oeuvre pour résoudre ce problème.
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Réponse du ministère : Aménagement du territoire publiée le 03/05/2001
Réponse. - Le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement a pris connaissance, avec intérêt, de la question relative à l'information parue le 5 octobre 1999 sur l'opposition entre chasseurs et forestiers à propos de la prolifération incontrôlée des cerfs et des chevreuils. On peut estimer les populations de chevreuils à environ 1,5 million individus et celles des cerfs à près de 150 000. Localement, il existe des problèmes de dégâts qui peuvent être résolus par une gestion concertée entre forestiers et chasseurs, en appliquant également des modes de sylviculture adaptés (diversification des essences, protection des plantations, etc.). La généralisation du suivi des populations par un faisceau d'indicateurs (indice kilométrique d'abondance, indicateurs biologiques, indice de pression floristique, etc.) permettra de prévenir les déséquilibres et d'adapter le plan de chasse. Diverses études sont en cours pour mieux connaître et pour pallier le phénomène des dégâts en forêt (observatoire dans cinq départements pilotes, études et enquêtes diverses). En ce qui concerne les accidents de la route, le réseau cervidés-sangliers de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage a fait l'inventaire des dispositifs et de leur efficacité, mis en place dans les départements pour lutter contre ce phénomène. Les études se poursuivent pour mieux recenser les accidents et leur déterminisme.
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