Question de M. RICHERT Philippe (Bas-Rhin - UC) publiée le 09/12/1999

M. Philippe Richert attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la baisse constante au cours de ces dernières années des effectifs dans les écoles d'infirmières. Les établissements hospitaliers et de soins ont souvent du mal à trouver du personnel qualifié, d'autant plus en régions frontalières où le personnel soignant n'hésite pas à passer la frontière pour travailler, attiré par une rémunération plus attractive. La mise en place des 35 heures, et la nécessité d'embauche qui en résulte, va accentuer ce manque cruel de personnel. Aussi, il voudrait savoir quelles décisions elle envisage de prendre afin que les effectifs des années prochaines soient en réelle corrélation avec les besoins.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 03/02/2000

Réponse. - Chaque année, le quota d'étudiants admis en première année d'études d'infirmier est fixé par arrêté ministériel, après avis de la commission des infirmiers du Conseil supérieur des professions paramédicales. Cette décision est prise sur la base de rapports élaborés par les directions régionales des affaires sanitaires et sociales sur les besoins en infirmiers recensés dans leur ressort géographique. L'évolution récente de la démographie des infirmiers fait apparaître des besoins importants, liés à un nombre important de départs à la retraite et à la perspective de réduction de la durée légale du travail. Compte tenu de ces éléments, le quota d'étudiants infirmiers à admettre en première année d'études a été fixé à 17 226 en 1998 et à 18 436 en 1999, ce qui représente une augmentation de près de 14 % par rapport à 1997. Toutes les mesures ont donc été prises en vue de répondre dans les meilleures conditions aux besoins de la population en infirmiers. Cette politique d'adaptation constante du flux de formation des infirmiers aux besoins recensés sera poursuivie au cours des prochaines années.

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