Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 16/03/2000

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre délégué à la coopération et à la francophonie sur sa réponse à la question nº 14696 parue à la page 2220 du Journal officiel - Sénat - questions remises à la présidence du Sénat - réponses des ministres aux questions écrites - du 1er juillet 1999 dans laquelle il est précisé que " depuis les années quatre-vingt-dix la coopération française (en Afrique subsaharienne) s'est attachée les services d'instituteurs, maîtres formateurs... pour les placer dans les structures d'encadrement des projets bilatéraux d'appui à l'éducation de base, dans le cadre de... " la refondation de l'école en Afrique " ". Il souhaiterait connaître le nombre de coopérants français ayant été en 1999 impliqués dans les projets de développement de l'école dans les pays africains du sud du Sahara. Quelles étaient leurs missions et combien seront-ils en 2000 ?

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Réponse du ministère : Coopération publiée le 22/06/2000

Réponse. - En 1999, on comptait 135 instituteurs ou professeurs des écoles ayant exercé une mission de coopération en Afrique subsaharienne. Ils sont 152 en 2000, leur nombre ayant été légèrement augmenté par le fait que quelques postes ont été fermés dans l'enseignement secondaire au bénéfice de l'enseignement de base considéré, partout, comme prioritaire. En dehors du Sénégal et du Gabon où certains d'entre eux (25 dans le premier pays ; 21 dans le second en 2000) exercent dans des écoles élémentaires franco-sénégalaises ou franco-gabonaises, en vue de contribuer à la scolarisation des enfants français, européens et nationaux, tous les autres sont mobilisés dans la mise en uvre de projets financés par le Fonds d'aide et de coopération. A ce titre, ils appuient, en équipe avec leurs homologues africains, le développement des systèmes éducatifs nationaux (organisation et évaluation des apprentissages ; contribution à l'élaboration des programmes et des manuels scolaires...) et interviennent dans la formation initiale et continue des maîtres. Ils contribuent ainsi à l'amélioration qualitative des systèmes éducatifs africains pour améliorer les performances de l'école au niveau des apprentissages fondamentaux mais également pour développer les compétences opérationnelles des élèves, encore nombreux en Afrique, qui quitteront l'école en fin de cycle. Enfin, avec les partenaires nationaux, ils s'investissent dans des approches stratégiques pour mieux prendre en compte l'environnement économique, social et culturel de l'école, et pour renfoncer la qualité du partenariat avec tous ses acteurs (parents d'élèves, syndicats, société civile). Leur action est poursuivie par d'autres coopérants français (professeurs des lycées, inspecteurs de l'éducation nationale) et des responsalbes africains à d'autres niveaux d'enseignement, toujours dans le cadre de projets bénéficiant d'un financement du Fonds de solidarité prioritaire (nouvelle appellation du Fonds d'aide et de coopération).

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