Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 20/04/2000

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le rapport nº 96M043-01 de l'inspection générale des finances sur les moyens d'améliorer " l'intelligence économique " des " entreprises régionales d'envergure mondiale " (EREM) paru en janvier 1997 et dans lequel ses auteurs suggèrent, à la page 16 du résumé, d'organiser des visites annuelles à chacune des EREM. Il souhaiterait savoir si, à ce jour, de telles visites sont organisées. Dans l'affirmative, quel est le bilan de la mise en place d'une telle mesure et, dans la négative, il aimerait connaître les raisons pour lesquelles cette suggestion n'a pas été retenue.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 03/08/2000

Réponse. - Sur la base d'une étude réalisée dans quatre régions françaises et quatre pays émergents, le rapport Sautter-Sardais estimait le nombre d'" entreprises régionales d'envergure mondiale " (EREM) entre 1 500 et 3 000. Le travail d'identification mené sur le terrain par les directions régionales du commerce extérieur (DRCE) a, depuis lors, permis d'identifier environ 2 500 entreprises tandis que la méthodologie " réseaux export ", généralisée depuis mai 1999 à l'ensemble des DRCE et des postes d'expansion économique (PEE), leur propose en priorité une analyse de leurs besoins et un accompagnement privilégié tout au long de leur développement sur les marchés lointains.Entreprises régionales d'envergure mondiale identifiées par les DRCE (mai 2000) ( NOTA Voir tableau page 2725 ). Pour les EREM disposant d'un e-mail, la fréquence des contacts par messagerie et l'instauration d'un véritable dialogue informel électronique entre ces EREM et les services déconcentrés ont rendu la visite annuelle moins nécessaire qu'initialement prévu dans le rapport Sautter-Sardais. Celui-ci a été rédigé à une période où il était difficile d'imaginer le développement de ce mode de communication. En ce qui concerne les EREM qui n'ont pas encore d'e-mail (mais qui sont dans la majeure partie des cas sur le point de s'en équiper), le contact avec la DRCE s'avère, en fait et de façon naturelle, plus fréquent que la base annuelle préconisée. Seule exception notable : la DRCE d'Ile-de-France connaît, du fait de l'importance économique de sa circonscription, des difficultés à prospecter les primo-exportateurs et à recontacter aussi systématiquement son parc d'EREM. Le bilan de ces contacts réguliers est le même dans toutes les régions : la mise à jour en quasi-temps réel de fiches informatiques par les équipes des DRCE permet un meilleur accompagnement et un suivi des besoins EREM.

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