Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 16/11/2000

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le rapport d'information intitulé " Pour une sortie en bon ordre, bilan à mi-parcours des emplois-jeunes ", fait au nom de la commission des affaires sociales du Sénat, annexé au procès-verbal de la séance du 12 octobre 2000 et dans lequel son auteur considère, à la page 62, qu'" il faut mettre un terme à l'expérience des aides éducateurs dans le second degré. Les activités exercées y sont trop souvent démotivantes pour constituer une expérience professionnelle enrichissante ". Il souhaiterait connaître son point de vue à l'encontre de cette suggestion et savoir si elle recueille son approbation et s'il envisage sa mise en oeuvre.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 05/04/2001

Réponse. - Dans le premier comme dans le second degré, les aides éducateurs ont démontré leur efficacité. Les parents et les enseignants les considèrent comme indispensables au bon fonctionnement du système éducatif. Dans l'hypothèse où le Gouvernement envisagerait une consolidation de ce dispositif dans la durée, le ministère de l'éducation sollicitera le maintien des fonctions créées dans le premier et dans le second degré. S'agissant du second degré, les fonctions sont arrêtées par la communauté éducative dans le cadre du projet d'établissement. Il ne peut pas être considéré que les fonctions qu'ils occupent : assitant informatique, aide documentaliste, auxiliaire d'intégration scolaire, assistant pédagogique, aide à l'animation ou à la surveillance, sont démotivantes et qu'elles ne peuvent constituer une expérience professionnelle enrichissante.

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