Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 16/11/2000

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le rapport d'information intitulé " Pour une sortie en bon ordre, bilan à mi-parcours des emplois-jeunes ", fait au nom de la commission des affaires sociales du Sénat, annexé au procès-verbal de la séance du 12 octobre 2000 et dans lequel son auteur considère, à la page 63, que dans le premier degré, les aides éducateurs de l'éducation nationale " pourraient être maintenus à terme ". Il aimerait connaître son sentiment à l'égard de cette suggestion et souhaiterait savoir si le maintien à terme de ces aides éducateurs qui représentent " 52 % des effectifs d'aides, soit quelque 35 000 jeunes " est actuellement envisagé par le Gouvernement, ce qui serait souhaitable.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 05/04/2001

Réponse. - Dans le premier comme dans le second degré, les aides éducateurs ont démontré leur efficacité. Les parents et les enseignants les considèrent comme indispensables au bon fonctionnement du système éducatif. Dans l'hypothèse où le Gouvernement envisagerait une consolidation de ce dispositif dans la durée, le ministère de l'éducation sollicitera le maintien des fonctions créées dans le premier et dans le second degré. S'agissant du second degré, les fonctions sont arrêtées par la communauté éducative dans le cadre du projet d'établissement. Il ne peut pas être considéré que les fonctions qu'ils occupent : assitant informatique, aide documentaliste, auxiliaire d'intégration scolaire, assistant pédagogique, aide à l'animation ou à la surveillance, sont démotivantes et qu'elles ne peuvent constituer une expérience professionnelle enrichissante.

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