Question de M. MURAT Bernard (Corrèze - RPR) publiée le 14/12/2000

M. Bernard Murat rappelle à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie les termes de sa question écrite nº 24477 du 13 avril 2000, page 1337, relative à l'inscription des crédits supplémentaires en faveur du spectacle vivant, restée sans réponse à ce jour.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 22/03/2001

Réponse. - Le soutien au spectacle vivant constitue une composante essentielle de la politique du Gouvernement en matière culturelle. L'effort de l'Etat est à la hauteur de l'enjeu. Outre les subventions aux établissements publics de spectacle (Opéra national de Paris, théâtres nationaux) qui représentent 900 millions de francs en 2000, l'Etat soutient l'ensemble des acteurs du spectacle vivant que sont notamment les orchestres symphoniques et lyriques (205 millions de francs en 1998), les centres chorégraphiques nationaux (61,5 millions de francs), les centres dramatiques (316 millions de francs), les scènes nationales (256 millions de francs) ou encore les opéras en région (115 millions de francs). Au-delà de ces réseaux structurants, de nombreux organismes de spectacle vivant bénéficient également de subventions versées par le ministère de la culture. Afin d'affirmer plus encore le caractère prioritaire de la politique culturelle et, au sein de celle-ci, du spectacle vivant, 50 millions de francs de crédits supplémentaires en faveur du spectacle vivant ont été ouverts en loi de finances rectificative au printemps 2000. La loi de finances pour 2001 consolide cet effort exceptionnel. Elle comporte par ailleurs des mesures nouvelles supplémentaires tant en faveur des établissements publics du spectacle vivant que des autres intervenants du secteur.

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