Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 28/12/2000

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur l'avis du conseil économique et social (CES) sur le rapport intitulé " Les relations entre l'Union européenne et les pays tiers méditerranéens ; bilan et perspectives du processus de Barcelone " adopté par cette même assemblée au cours de sa séance du 25 octobre 2000 et dans lequel ses auteurs estiment nécessaire, à la page 44, de procéder " avec les organisations économiques et sociales (chambres de commerce et d'industrie, chambres des métiers, réseaux d'organisations syndicales et d'entreprises) à une évaluation prospective des besoins de formations professionnelles (des PSEM), afin de répondre aux qualifications des emplois qui sont susceptibles d'être créés dans la décennie à venir ". Il aimerait savoir si la réalisation d'un tel projet est actuellement à l'étude.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 26/04/2001

Réponse. - La question de l'évaluation des besoins en formation professionnelle pose le problème des outils qu'il convient d'élaborer et de mettre en place. Le marché de l'emploi étant déterminé par les évolutions de l'activité économique, et la production de personnel qualifié étant soumise à la fois aux capacités d'adaptation des dispositifs de formation et aux durées des cursus, l'évaluation des beoins en formation appelle une analyse fine des évolutions et des tendances observées. La France participe à la construction de ces outils pour les pays méditerranéens en apportant son expertise par l'intermédiaire du ministère de l'emploi et de la solidarité. Ainsi le GIP International appuie les projets suivants : 1. Un observatoire euro-méditerranéen de l'emploi et de la formation professionnelle, basé à Tunis, est en phase d'élaboration. L'année 2000 a permis des concertations en vue de définir les attentes des différents pays ainsi que des réflexions et des analyses concernant certains systèmes nationaux déjà en place ; 2. Une coopération bilatérale est conduite en faveur de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie, qui contribue à la mise en place, aux échelons nationaux, d'observations de l'emploi et des qualifications.

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