Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 04/07/2002
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité sur la réponse de son prédécesseur à la question n° 25922 parue à la page 859 du Journal officiel, questions remises à la présidence du Sénat, réponses des ministres aux questions écrites, du 21 mars 2002, dans laquelle il est précisé que dans le cadre de la prévention de l'ostéoporose, " une étude comparative des méthodes ultrasoniques et par absorption biphotonique... est actuellement en cours de développement ". Il lui demande s'il peut lui indiquer quel est à ce jour le résultat de cette étude. Quelles en seront les suites ?
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Transmise au Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées
Réponse du Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées publiée le 19/09/2002
La mesure de la densité minérale osseuse par ostéodensitométrie à rayons X est considérée comme un élément clé de la définition des groupes à haut risque de fractures ostéoporotiques. Il existe d'autres techniques noninvasives de mesure de la fragilité osseuse liée à l'ostéoporose et en particulier les techniques basées sur la propagation des ultrasons à travers l'os. Plusieurs études prospectives récentes suggèrent que l'ultrasonographie pourrait remplacer la densitométrie pour l'identification des femmes à haut risque de fracture susceptibles de bénéficier d'un traitement à visée osseuse. Cependant, actuellement l'efficacité des traitements préventifs a été démontrée chez des femmes sélectionnées sur la base d'une densité minérale osseuse basse déterminée par ostéodensitométrie à rayons X, et il n'existe pas de seuil diagnostique de l'ostéoporose ni de seuils d'intervention clairement établis à partir des ultrasons. C'est pourquoi une étude menée par M. le professeur Bréart de l'unité INSERM U-149 s'est donné pour objectif d'évaluer et de comparer les différentes stratégies de dépistage pour l'identification des sujets à risque. Elle permettra d'estimer la corrélation entre la densitométrie et les ultrasons, et de calculer le pouvoir discriminant des ultrasons. Cette étude est actuellement en cours.
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