Question de M. CHARASSE Michel (Puy-de-Dôme - SOC) publiée le 14/11/2002

M. Michel Charasse demande à M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche de bien vouloir lui faire connaître : 1° dans les cycles d'enseignement public comportant un enseignement du dialecte dit langue corse, le nombre total d'élèves inscrits par cycle au cours de la présente année scolaire et des quatre années scolaires précédentes ; 2° pour les mêmes cycles et pour les mêmes années, quel est le pourcentage des élèves dont les parents ont demandé qu'ils ne suivent pas l'enseignement dans le dialecte dit langue corse.

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Réponse du Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche publiée le 02/01/2003

Dans le premier degré, à la rentrée 2002, 919 classes, sur les 1084 que compte l'académie proposent un enseignement de la langue corse. Sur les 20 000 élèves scolarisés dans ces classes, seulement 29 d'entre eux ne le suivent pas. Pour les 165 classes ne proposant pas cet enseignement et pour les 3 600 élèves scolarisés dans celles-ci, 178 demandes ont été formulées par les familles afin que leurs enfants puissent en bénéficier. C'est donc près de 85 % des élèves du premier degré qui, à la rentrée 2002, étudient la langue et la culture corses. Lors de la rentrée 2000, il n'y avait que 869 classes qui proposaient cette matière sur les 1 105 classes de l'académie. Il n'y avait alors que 78 % d'élèves qui suivaient cet enseignement. Dans les collèges, à la rentrée 2002, 77 % des collégiens de sixième et de cinquième suivent l'enseignement de la langue corse. Ils n'étaient que 65 % à la rentrée 1999, près de 70 % à la rentrée 2000 et 75 % à la rentrée 2001. Ils ne sont plus que 35 % à poursuivre cet enseignement en quatrième et troisième. Dans le second cycle, à la rentrée 2002, 17 % des élèves des lycées généraux et technologiques et 31 % des élèves des lycées professionnels suivent l'enseignement de langue corse. A la rentrée 1999, ils étaient respectivement 13 % et 32 % ; 17 % et 33 % à la rentrée 2000 ; 16 % et 31,5 % à la rentrée 2001.

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