Question de M. MOREIGNE Michel (Creuse - SOC) publiée le 12/12/2002

M. Michel Moreigne attire l'attention de Mme la ministre de la défense sur le camp militaire de La Courtine. Les infrastructures et la configuration de ce camp répondent aux besoins des forces en matière de déploiement logistique, d'entraînement et de préparation aux opérations terrestres. Début 2000, les dégâts occasionnés par les tempêtes de décembre 1999 ont empêché le déroulement de certaines activités et entraîné une diminution de la fréquentation du camp, diminution accentuée par divers travaux d'aménagement et par l'accroissement de la participation de la France à des opérations extérieures (OPEX). En 2001 le taux de fréquentation était en hausse : le camp a accueilli en moyenne 400 à 450 militaires par jour. Il lui demande de faire le point sur la fréquentation du camp en 2002 et d'indiquer les prévisions concernant 2003. Il lui demande par ailleurs de préciser les aménagements d'infrastructures programmés et s'il est confirmé que le centre d'entraînement au combat en zone urbanisée, dont l'implantation à La Courtine était attendue depuis plusieurs années, sera installé dans l'Est de la France.

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Réponse du Ministère de la défense publiée le 27/02/2003

En 2002, le camp de La Courtine a accueilli en moyenne 420 hommes par jour. Le taux de fréquentation, en hausse depuis 1999, est susceptible de connaître une amélioration dans les prochaines années. Pour 2003, il devrait atteindre 518 hommes par jour. Par ailleurs, les aménagements d'infrastructures programmés concernent la transformation du dépôt de munitions actuel en dépôt mobile sur roues (les travaux de phase terminale sont prévus de juin à septembre 2003), le regroupement de l'ensemble de tir, la transformation et la rénovation du cercle destiné à devenir le service de restauration-hébergement-loisirs (les travaux débuteront en juin 2003 et dureront dix mois). De plus, des investissements sont prévus au profit du camp bâti et des structures d'accueil afin de rénover, de construire et d'entretenir les bâtiments, les routes, les pistes et les installations de tir (création d'une aire de stationnement des citernes à carburant tactique et d'une aire de pleins tactique). Enfin, s'agissant du centre d'entraînement au combat en zone urbanisée, il est prévu de l'implanter sur le camp de Sissonne afin de conserver une cohérence géographique des sites destinés à l'entraînement des unités de combat.

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