Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC-R) publiée le 30/06/2005

M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le Premier ministre sur l'évaluation de la première journée nationale de solidarité, destinée à financer un programme d'actions en faveur des personnes âgées et des personnes handicapées. Si non seulement il est regrettable d'avoir attendu le bilan officiel de la canicule de l'été 2003 pour mesurer l'ampleur des besoins en matière d'aide aux personnes âgées, - et il ne voudrait revenir sur les manquements des ministères concernés et la polémique qui s'est développée par la suite -, que dire également, de la politique conduite en faveur des personnes handicapées : scolarisation des personnes en situation de handicap, logement, accessibilité aux salles de spectacles, emploi, transports... 2003 était l'année européenne du handicap, considérée par le Gouvernement comme une priorité nationale et la réponse apportée serait celle de faire travailler les salariés un lundi de Pentecôte. La mesure ne semble pas être à la hauteur des ambitions annoncées. Le budget dégagé par cette journée du lundi 16 mai, s'il est véritablement de 2 milliards d'euros, et que réellement il abonde les budgets destinés à ces publics, qu'en est-il de la somme investie en communication par le Gouvernement sur la promotion de cette dernière ? La réduction des dépenses de l'Etat ne doit pas se faire au détriment des services publics, tant en milieu rural qu'en milieu urbain, mais doit aussi reconsidérer les dépenses parfois excessives de certains ministères. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui communiquer le bilan de cette journée qui doit être établi dans la plus grande transparence.

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Transmise au Ministère de la santé et des solidarités


La question a été retirée pour cause de décès.

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