Question de M. MOREIGNE Michel (Creuse - SOC) publiée le 19/04/2007

M. Michel Moreigne attire l'attention de M. le ministre délégué aux anciens combattants sur les délégués « mémoire » mis en place depuis 2003 en remplacement des « assistants mémoire » dont la création à partir de 1998 s'inscrivait dans le cadre de la reconnaissance des nouveaux moyens indispensables à la valorisation de l'histoire combattante. Les services départementaux de l'Office national des anciens combattants (ONAC) sont chargés de décliner les grands axes de la politique de mémoire. L'animation locale de cette politique est assurée par le délégué à la mémoire combattante, titulaire au minimum d'une licence universitaire. Ainsi, l'intervention locale de l'ONAC dans la transmission de valeurs et de liens intergénérationnels s'appuie sur un réseau de partenaires : associations d'anciens combattants, collectivités territoriales et leurs services d'archives, pouvoirs publics, acteurs culturels divers ou simples particuliers. Ils constituent un réseau d'intervention au sein duquel chaque service départemental joue un rôle fédérateur décisif. L'esprit d'initiative des délégués à la mémoire combattante et leurs compétences sont un atout. Toutefois, ils sont titulaires d'un contrat à durée déterminée de trois ans renouvelable une seule fois. Cette incertitude professionnelle est source de préoccupations et pourrait à terme ruiner les meilleures motivations au détriment de la valorisation de l'expérience acquise. Le rôle des délégués à la mémoire est de plus en plus central et il est unanimement salué par le monde combattant, les enseignants, les chercheurs et nos concitoyens. Il lui demande si leur statut professionnel peut être conforté à la hauteur de la visibilité que leur action a prise.

- page 806


La question est caduque

Page mise à jour le