Question de M. SIGNÉ René-Pierre (Nièvre - SOC) publiée le 22/05/2008

M. René-Pierre Signé appelle l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur la situation inquiétante, qu'elle connaît déjà, de la démographie médicale qui réduit l'accès aux soins de la population. Cette situation est aggravée par l'absence de mesures pour l'enseignement de la médecine générale à l'université, ce qui conduit à détourner les étudiants de la discipline et à décourager les enseignants. Les enseignants de médecine générale devaient bénéficier d'un statut d'universitaire qui leur manquait. Chacun sait que la formation initiale des médecins généralistes est le premier domaine où des mesures urgentes s'imposent pour arrêter l'inéluctable baisse démographique. Or, il semblerait qu'il n'y ait aucun titulaire dans cette discipline dix-huit mois après la création d'une option médecine générale au sein du Conseil national des universités. Les premières nominations seraient reportées à 2009. Seuls trois équivalents temps plein, soit huit créations de postes d'associés, sont prévus à la rentrée prochaine pour toute la France, ce qui ne satisfait pas les promesses qui ont été faites. Il lui demande si l'on peut espérer que la reconnaissance d'un statut universitaire aux enseignants de médecine générale soit effective et qu'elle débouche sur des mesures concrètes et appréciables.

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Transformée en Question écrite (n°04698)

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