Question de M. LOUAULT Pierre (Indre-et-Loire - UC) publiée le 23/01/2020

M. Pierre Louault attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la nécessité d'encourager et de développer davantage le recours aux interventions non-médicamenteuses telles que la phytothérapie, la nutrithérapie, les compléments alimentaires, ou les traitements comportementaux.
Ces interventions non-médicamenteuses ont fait la preuve de leur efficacité dans la prévention d'un grand nombre de pathologies, notamment celles liées au vieillissement, ainsi que dans le traitement de troubles du quotidien.
L'utilisation de ces produits non-médicamenteux peut, dans un certain nombre de cas précis, limiter l'apparition ou le développement de troubles coûteux pour la sécurité sociale tels que les troubles cognitifs, articulaires, visuels, urinaires, cardiovasculaires ou du sommeil. Le canabidiol (CBD), par exemple, a des bénéfices sur la santé, notamment pour apaiser les inflammations, douleurs et angoisses. Leur utilisation s'inscrit donc dans un objectif de prévention bénéfique à la fois pour les populations concernées et pour les comptes de la sécurité sociale.
Malgré leur intérêt, la haute autorité de santé ne les inclut pourtant que rarement dans ses recommandations. Le CBD est quant à lui interdit d'utilisation en France, contrairement à nos voisins européens qui l'autorisent.
Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer la position du Gouvernement et les mesures qu'il entend prendre dans ce domaine afin de favoriser l'utilisation de ces produits non-médicamenteux qui ont fait leurs preuves.

- page 374

Transmise au Ministère de la santé et de la prévention


La question est caduque

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