ANNEXES

I. OBSERVATIONS ADOPTÉES PAR LES COMMISSIONS PERMANENTES CONCERNANT L'APPLICATION DES LOIS AU COURS DE L'ANNÉE PARLEMENTAIRE 1997-1998 (EXTRAITS DU " BULLETIN DES COMMISSIONS ")

• Commission des Affaires culturelles : mercredi 28 octobre 1998

• Commission des Affaires économiques : mardi 27 octobre 1998

• Commission des Affaires étrangères : mercredi 14 octobre 1998

• Commission des Affaires sociales : mercredi 28 octobre 1998

• Commission des Finances : mercredi 28 octobre 1998

• Commission des Lois : mercredi 28 octobre 1998

AFFAIRES CULTURELLES

Mercredi 28 octobre 1998

Au cours de la même réunion, la commission a entendu une communication du président Adrien Gouteyron sur l'application des lois entre le 1er octobre 1997 et le 30 septembre 1998 .

Le président Adrien Gouteyron a indiqué que le bilan annuel d'application des lois rapportées par la commission confirmait deux constats antérieurs : les délais prévus pour la publication des textes d'application des lois sont rarement tenus, et les départements ministériels ont souvent tendance à mettre en chantier de nouveaux projets de loi avant que les dispositions en vigueur soient devenues applicables.

Il a ainsi relevé qu'était toujours attendue la parution plusieurs fois annoncée du décret d'application de la loi du 28 février 1997, issue d'une proposition de loi sénatoriale, relative à l'instruction des autorisations de travaux aux abords des monuments historiques et dans les secteurs sauvegardés : ce texte serait actuellement à la signature des ministres compétents. De même, est encore attendue la parution, annoncée l'an dernier comme imminente, d'un décret d'application de la loi du 27 mars 1997 : ce décret doit permettre l'entrée en vigueur de dispositions transposant la directive européenne " câble-satellite ", elle-même applicable à partir du 1er janvier 1995.

Le président Adrien Gouteyron a souligné que la loi sur le sport du 16 juillet 1984, modifiée à plusieurs reprises et en dernier lieu par la loi du 6 mars 1998, offrait un bon exemple des aléas de l'application des lois :

- une des dispositions de la loi du 6 mars 1998 a repoussé une nouvelle fois la date limite d'application des dispositions relatives à l'homologation des stades, adoptées en urgence en 1992 ;

- la même loi a modifié les dispositions " audiovisuelles " introduites en 1992 dans la loi de 1984, et dont les décrets d'application ne sont jamais parus ;

- enfin, d'autres dispositions introduites par la loi de 1998, elle aussi adoptée en urgence, ne recevront pas de mesures d'application avant la refonte annoncée de la loi de 1984.

Après avoir cité d'autres exemples de dispositions inappliquées des lois relatives à l'éducation nationale et à la communication audiovisuelle, le président Adrien Gouteyron a constaté que le pouvoir exécutif, souvent prompt à presser le Parlement d'adopter des projets de loi, dans des délais très brefs, était généralement moins diligent lorsqu'il s'agissait de prendre les mesures réglementaires nécessaires à leur application.

Il a noté que cette situation, observée sous tous les gouvernements, paraissait imputable à des causes qui tendent malheureusement à devenir générales et permanentes : la lourdeur des procédures, les difficultés de la concertation interministérielle, la tendance à faire prévaloir les effets d'annonce sur le suivi des mesures prises.

En conclusion de son propos, il s'est félicité de la ténacité avec laquelle les membres et les rapporteurs de la commission interrogeaient les ministres sur l'application des lois.

M. Franck Sérusclat a remarqué que la non-parution des textes d'application des lois était quelquefois imputable à la résistance passive des administrations, hostiles à certaines modifications de la législation.

Le président Adrien Gouteyron est convenu que de semblables cas pouvaient se produire, mais qu'il était en tout état de cause de la responsabilité des ministres de diriger l'action des services de leur ministère et de faire prévaloir le respect de la volonté du législateur.

AFFAIRES ÉCONOMIQUES

Mardi 27 octobre 1998

Puis, M. Jean François-Poncet, président , a présenté une communication sur l'application des lois du 1er octobre 1997 au 30 septembre 1998.

Le président a tout d'abord considéré que ce bilan était peu satisfaisant puisqu'en dépit de l'intervention de 54 textes d'application pendant cette période, 27 % des lois attendent toujours des décrets.

Après avoir souligné que l'effort d'application des lois était cette année marqué par un net ralentissement de l'activité réglementaire, il a fait observer que l'installation d'un nouveau Gouvernement, en particulier lorsque celle-ci s'accompagnait d'un changement de majorité, avait généralement pour effet un ralentissement temporaire de la publication des décrets, dû à la mise en place des nouveaux cabinets et à la définition de priorités différentes.

Il a indiqué que l'installation du Gouvernement de M. Lionel Jospin n'avait pas failli à cette habitude, puisqu'aucune des mesures attendues pour les lois issues de projets de loi relevant de la compétence de la commission et déposés sous le Gouvernement de M. Lionel Jospin n'était encore publiée. Il a fait valoir que ce Gouvernement était installé maintenant depuis près de 16 mois, et qu'il était donc à même de remplir pleinement son travail réglementaire. Il s'est interrogé, en conséquence, sur la volonté du Gouvernement d'appliquer certaines des lois votées sous les précédents gouvernements.

M. Jean François-Poncet, président , a ensuite observé que l'effort gouvernemental était concentré sur un petit nombre de textes tels que la loi de réglementation des télécommunications, la loi sur l'air, et la loi d'orientation sur la pêche maritime et les cultures marines, ces trois lois étant à l'origine de la moitié des textes d'application intervenus ces douze derniers mois. Il a relevé qu'à l'inverse une proportion importante de lois n'était toujours pas applicable, précisant qu'au total, sur les 128 lois examinées par la commission depuis 1981, 82 étaient entièrement applicables, 39 ne l'étaient que partiellement et 7 n'avaient reçu aucun des décrets attendus. Il a, par ailleurs, constaté que les exigences de dépôt des rapports n'étaient, également, que trop rarement respectées.

S'agissant des causes de la lenteur des mesures d'application des lois, M. Jean François-Poncet, président a, d'abord, évoqué la lourdeur et la complexité du processus d'élaboration des textes qui pouvaient se trouver bloqués pendant plusieurs années aux stades de la " réflexion ", de la " concertation " ou de la " consultation d'organismes ". Il a, ensuite, évoqué le caractère superflu de certains décrets dont la parution n'apparaîtrait pas, ou plus, indispensable, tels que par exemple les mesures d'application de l'article 16 de la loi n° 90-1170 du 29 décembre 1990 sur la réglementation des télécommunications, que l'évolution des techniques de diffusion satellitaire avait rendu obsolète.

Il a, en revanche, souligné que, dans certains cas, la pression de l'actualité, des instances communautaires ou simplement une volonté politique forte, permettait d'accélérer considérablement les délais de publication des décrets. Il a relevé ainsi, à titre d'exemple, que l'article 55 de la loi n° 97-1051 du 18 novembre 1997 d'orientation sur la pêche maritime et les cultures marines avait vu paraître l'ensemble de ses décrets d'application en moins de deux mois, la pression des acteurs concernés, du Conseil d'Etat et de la Cour de Justice européenne ayant été pour beaucoup dans cette rapidité.

Il a estimé qu'en conséquence, les disparités de traitement entre les décrets pris très rapidement et ceux qui sont retardés pendant des années montraient assez combien, par-delà la lourdeur et la complexité de leurs processus d'élaboration, la volonté politique constituait un facteur déterminant pour une rapide application des lois.

Mettant en lumière le travail de suivi de l'application des lois de la commission, M. Jean François-Poncet, président , a ensuite indiqué que les fiches détaillant l'application des lois suivies par la commission figureraient bientôt dans une base de données consultable sur Internet, précisant, pour chaque mesure législative, son état d'application et les références des textes l'appliquant.

Il a relevé que l'application des lois examinées par la commission faisait également l'objet d'une attention toute particulière de la part des sénateurs, comme en témoignaient les dix-neuf questions écrites déposées sur ce sujet depuis le 1er octobre dernier.

En dernier lieu, le président a mentionné la difficulté du suivi de l'application de certaines dispositions en raison du caractère parfois lacunaire des textes réglementaires, dont les visas ne mentionnent ni la loi ni l'article dont il est fait application.

AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Mercredi 14 octobre 1998

M. Xavier de Villepin, président, a ensuite présenté à ses collègues une communication sur l'application des lois entrant dans le domaine de compétence de la commission durant l'année parlementaire 1997-1998.

Il a en particulier souligné les textes intervenus pour l'application de la loi n° 97-1019 du 28 octobre 1997 portant réforme du service national , formulant à cet égard les observations suivantes :

- les principales dispositions attendues ont fait l'objet d'un décret en conseil d'Etat n° 98-180 du 17 mars 1998, complété par un arrêté du 17 juin 1998 ; c'est en particulier -a-t-il précisé- sur la base de ce décret qu'ont débuté, le 3 octobre dernier, les premières sessions d'" appel de préparation à la défense " ;

- ce même décret a précisé les dispositions applicables pour les reports pouvant être accordés aux jeunes appelés titulaires d'un contrat de travail de droit privé à durée indéterminée ; un autre décret -a relevé M. Xavier de Villepin, président- est toutefois encore attendu pour préciser les reports possibles pour les titulaires d'un contrat de travail à durée déterminée ;

- enfin, un décret n° 98-782 du 1er septembre 1998 est venu préciser les règles concernant les volontaires dans les armées. Mais, a rappelé M. Xavier de Villepin, président, un nouveau projet de loi est attendu qui devra fixer les règles applicables aux volontariats civils et, en particulier, aux volontariats internationaux.

AFFAIRES SOCIALES

Mercredi 28 octobre 1998

Puis la commission a entendu une communication de M. Jean Delaneau, président, sur le contrôle de l'application des lois .

M. Jean Delaneau, président, a indiqué que le bilan des mesures réglementaires publiées entre le 1 er octobre 1997 et le 30 septembre 1998 appelait de sa part un certain nombre d'observations traduisant une appréciation contrastée selon les différents secteurs de compétence de notre commission.

S'agissant des textes relatifs à la santé, il a constaté que les lois, souvent prises à l'initiative du Sénat, rencontraient des retards importants d'application.

Rappelant que la loi du 29 juillet 1994 relative au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain, faisait l'objet actuellement d'une évaluation dans le cadre de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, il a estimé qu'un tel travail d'évaluation entrepris par M. Claude Huriet était rendu difficile dès lors que, faute de textes d'application ou en raison de leur retard de publication, la loi n'a été appliquée que partiellement ou tardivement.

Il a constaté que le volet santé de la loi du 4 février 1995 portant diverses dispositions d'ordre social connaissait d'inexplicables retards d'application. Il en est ainsi des conditions de réalisation d'examens génétiques, des conditions d'exercice de la profession de préparateur en pharmacie, alors même qu'il s'agit de la transposition d'une directive européenne, des conditions du contrôle des installations de radiothérapie externe, alors même que le Gouvernement avait invoqué, à l'appui de ces mesures, de graves problèmes de sécurité sanitaire.

Il a observé, en outre, que plus de deux ans après l'adoption de la loi du 6 mai 1996 portant diverses mesures d'ordre sanitaire, social et statutaire, d'importantes dispositions n'étaient toujours pas applicables : il en est notamment ainsi de l'ensemble du volet du texte consacré aux thérapies génique et cellulaire adopté sur l'initiative du Sénat.

M. Jean Delaneau, président, a précisé que cette carence manifeste avait justifié que la commission mandate M. Claude Huriet, rapporteur de cette loi, pour qu'il interpelle le secrétaire d'Etat chargé de la santé, mais il a constaté que, malgré les promesses du ministre en février dernier, ce dossier n'avait pas avancé.

Il a souligné que cette situation contrastait avec celle prévalant dans le domaine de l'emploi. La loi du 16 octobre 1997 relative au développement d'activités pour l'emploi des jeunes a ainsi vu ses premiers décrets d'application publiés dès les 17 et 30 octobre 1997. Une diligence du même ordre a caractérisé la loi du 13 juin 1998 d'orientation et d'incitation relative à la réduction du temps de travail, dont les premiers décrets d'application ont été publiés le 22 juin 1998.

Même si la commission, suivie sur ce point par le Sénat, n'avait pas approuvé ces textes, M. Jean Delaneau a estimé qu'elle ne pouvait que se réjouir, d'un point de vue institutionnel, que les lois votées par le Parlement soient appliquées sans délai.

Mais il a formulé le voeu qu'une telle diligence puisse s'appliquer aux lois d'initiative parlementaire. Il a indiqué que la commission serait particulièrement vigilante quant à l'application de la loi du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et du contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à l'homme.

Il a précisé que, compte tenu de la date récente de promulgation de cette loi, dont MM. Charles Descours et Claude Huriet étaient à l'origine, aucune mesure d'application n'avait encore été publiée ; les premières mesures d'application devraient toutefois être prises avant la fin de l'année pour les organismes créés par la loi dès lors que les crédits correspondants avaient été ouverts en loi de finances pour 1998.

Abordant la loi du 24 janvier 1997 instituant une prestation spécifique dépendance, issue d'une initiative de la commission, M. Jean Delaneau a constaté qu'elle rencontrait des difficultés d'application sur le terrain du fait que ne sont pas parus les textes d'application essentiels permettant la mise en place de la réforme de la tarification des établissements accueillant des personnes âgées dépendantes.

Le retard pris dans la publication de ces textes a conduit le législateur à repousser, par l'article 139 de la loi du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions, la date limite de conclusion des conventions pluriannuelles tripartites, prévue initialement le 31 décembre 1998.

Désormais, ces conventions devront être conclues, au plus tard, deux ans après la date de publication du décret tarifaire prévu par la loi du 24 janvier 1997.

En outre, toujours en application de l'article 139 de la loi d'orientation relative à la lutte contre les exclusions, un décret pourra fixer, compte tenu des nouvelles règles de tarification des établissements, des seuils minima, pour chaque niveau de dépendance, pour les montants de la prestation spécifique dépendance (PSD) versée aux personnes hébergées. La fixation par décret de montants minima de PSD n'est toutefois qu'une simple possibilité offerte au pouvoir réglementaire.

M. Jean Delaneau, président, a précisé que restait également à paraître un décret, définissant les modalités selon lesquelles les salariés rémunérés pour assurer un service d'aide à domicile auprès d'une personne allocataire de la PSD bénéficient d'une formation. Ce décret particulièrement important semble se heurter à l'hostilité de l'administration du ministère de l'emploi et de la solidarité qui fait peu d'efforts pour hâter sa publication. La non-publication de ce décret prive de facto les intervenants à domicile du droit à la formation institué par la loi du 24 janvier 1997.

M. Alain Vasselle s'est inquiété également de la non-parution des décrets nécessaires à une mise en oeuvre dans de bonnes conditions de la prestation spécifique dépendance.

Il a souhaité également insister sur une autre forme de non-application des lois que serait la remise en cause de la loi du 25 juillet 1994 qui avait posé le principe d'une compensation intégrale des exonérations de charges sociales.

FINANCES

Mercredi 28 octobre 1998

La commission a ensuite entendu une communication de M. Alain Lambert, président, sur le contrôle de l'application des lois pour la période courant du 1er octobre 1997 au 30 septembre 1998. Il a tout d'abord rappelé qu'il appartenait à la commission des finances, comme à chaque commission, de dresser un bilan de l'application des lois qu'elle a rapportées au fond. Sans entrer dans le détail, loi par loi, de l'état des décrets d'application pris ou en cours d'élaboration, à la disposition des commissaires, il a fait part, dans un premier temps, des principales observations qui pouvaient en être dégagées.

Il a ainsi souligné que l'amélioration sensible des délais d'application des lois, constatée depuis quelques années, se confirmait et qu'elle tenait largement à l'opiniâtreté du Parlement, ce dont il convenait de se féliciter.

Il a toutefois plaidé pour une vigilance permanente dans le contrôle de la publication des rapports demandés par le Parlement. En effet, si le nombre de rapports non publiés reste limité, les parutions tardives, incomplètes ou à éclipses ne sont pas rares.

Enfin, il a mis en évidence le problème, récurrent dans le contrôle de l'application des lois, posé par le changement de majorité parlementaire, le cas le plus significatif étant celui de la loi du 25 mars 1997 créant les plans d'épargne retraite, dont aucune des mesures d'application prévues n'a été prise. S'il a constaté que ce genre de situation n'était pas nouveau, il a considéré qu'il donnait l'impression que le Gouvernement pouvait faire obstacle à l'accomplissement de la volonté du Parlement.

Rappelant ensuite la décision unanime de la commission de poursuivre et d'amplifier son action de contrôle , M. Alain Lambert, président , a précisé que le contrôle de l'application des lois en constituait un aspect, certes aride, mais indispensable. Il a donc proposé qu'une réflexion sur l'amélioration de ce mode de contrôle s'instaure avec l'aide du rapporteur général, des rapporteurs des projets de loi et des rapporteurs spéciaux. Dans cet objectif, il a proposé trois pistes de recherche :

- procéder à un recensement critique du très grand nombre de rapports administratifs annuels, notamment budgétaires, qui sont parfois obsolètes, redondants, incomplets ou inutilisables et appellent, dans ce cas, un travail inutile de la part de l'administration sans contribuer pour autant à une information utile des parlementaires. Après ce " recentrage ", le Parlement pourrait être plus exigeant sur la ponctualité et le contenu de ces rapports ;

- établir une relation plus directe avec les ministres chargés de l'application des lois concernant la commission, permettant de rappeler que l'applicabilité des lois est un souci des parlementaires et non un simple dialogue administratif entre fonctionnaires de l'exécutif et fonctionnaires du Parlement. Cette relation plus directe aiderait probablement ces ministres à " activer " leurs administrations respectives ;

- rechercher les voies et moyens d'un suivi plus qualificatif de l'application des lois. En effet, si, quel que soit le Gouvernement, des débats en séance publique s'instaurent sur le coût et l'efficacité présumés de mesures fiscales, il est rarement pris le temps, avec un ou deux ans de recul, d'observer l'application concrète de telle ou telle mesure. Dans la dernière loi de finances, les modifications de la loi Pons, de la loi sur les quirats, ainsi que la suppression de la déductibilité des provisions pour fluctuation de cours ou pour licenciement, sont des mesures qui pourraient faire l'objet d'une appréciation sur le coût et leur efficacité réels après quelques années d'application.

En conclusion, M. Alain Lambert, président, a rappelé qu'après avoir engagé la modernisation du débat budgétaire mise en oeuvre au Sénat, la commission se devait, parallèlement, de développer son activité de contrôle, qui est l'une de ses prérogatives institutionnelles majeures et a proposé à la commission qu'en 1999 elle accentue tout particulièrement cet effort sur l'application des lois.

La commission a donné acte au président de sa présentation du bilan de l'application des lois pour la période courant du 1er octobre 1997 au 30 septembre 1998

LOIS

Mercredi 28 octobre 1998

Puis la commission a entendu une communication de M. Jacques Larché, président , sur l' application des lois au 30 septembre 1998 . Il a notamment constaté que certains textes anciens attendaient encore des mesures d'application et que parmi les plus récents, certains posaient des difficultés d'application qui avaient été anticipées par le Sénat et négligées par l'Assemblée nationale lors de leur adoption définitive.