2. La projection de l'OFCE

Ces hypothèses peuvent évidemment être discutées, mais il semble plus intéressant, dans le cadre de la présentation d'un exercice de cette nature, de confronter les hypothèses retenues, qui combinent des considérations de caractère « normatif » et d'autres de caractère plus tendanciel (évolution des prestations-maladie notamment), avec les résultats obtenus, pour une croissance donnée , en matière de besoin de financement des administrations publiques.

Exprimé en pourcentage du PIB, le besoin de financement des administrations publiques se réduit en projection de 1,5 point de PIB , avec en l'an 2000 un besoin de financement de 1,5 % du PIB et, en l'an 2005, l'équilibre des administrations publiques.

Votre Rapporteur considère que ce résultat est riche d' enseignements .

• On peut en effet observer que l' interaction entre l'évolution des finances publiques et celle de la croissance est, en projection, particulièrement favorable : l'accélération de la croissance, nettement supérieure à son sentier de long terme, permet un rééquilibrage des finances publiques sans contrainte majeure sur les dépenses. Toutefois ce scénario suppose que la croissance moyenne sur la période 2000-2003 soit aussi rapide que le projette l'OFCE (3,7 % en l'an 2001, pour une moyenne de près de 3 % en 2000-2005).

• On peut pourtant se demander s'il ne faudrait pas rechercher un excédent des finances publiques. En effet, le besoin de financement potentiel des régimes de retraite est évalué pour la période 2005-2010, qui correspond à l'arrivée à l'âge de la retraite des générations nombreuses du baby-boom, à 1,5 % du PIB .

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