TABLEAU 10

CROISSANCE SOUTENUE DU STOCK DE CAPITAL ET RYTHME ACCRU DU PROGRÈS TECHNIQUE

FRANCE

Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)

Année

1

2

3

5

10

PIB

0,5

1,1

1,7

2,8

5,1

Consommation

0,1

0,3

0,6

1,5

3,5

Investissement privé non résidentiel

5

10

15

20

20

Exportations

0,2

0,3

0,4

0,4

2,6

Importations

1

2

2,9

3,2

2,1

Emploi -secteur privé

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

Taux de chômage (1)

-0,1

-0,2

-0,3

-0,3

-0,3

NAIRU (1)

0

0

0

-0,2

-0,3

Produit potentiel

0,4

0,8

1,4

2,9

6,1

Stock de capital

0,2

0,7

1,4

3,6

8,1

Rapport capital-travail

0,1

0,4

1,1

3,1

7,6

Productivité apparente du capital

0,3

0,4

0,3

-0,8

-2,8

Productivité apparente du travail

0,4

0,8

1,4

2,3

4,6

Salaires nominaux

0,1

0,5

0,9

2

1,2

Coût unitaire du travail

-0,2

-0,3

-0,5

-0,5

-4,6

Prix à la consommation

-0,1

-0,2

-0,2

-0,3

-3,5

Coin fiscal

0

0,1

0,2

0,1

-0,1

Taux d'activité (1)*

0

0

0

0

0,1

Taux d'intérêt nominal à court terme (1)

0

0,1

0,2

0,1

-0,3

Taux d'intérêt nominal à long terme (1)

0

0,1

0,1

0,1

-0,1

Balance courante (2)

-0,2

-0,5

-0,8

-1,1

-0,7

Solde public (2)

0,1

0,3

0,6

1

1,8

(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB (*) Population active/Population en âge de travailler

Source : COE avec le modèle multinational OEF

2.3. La croissance soutenue du stock de capital comme réponse à une baisse de la population en âge de travailler ?

La simulation concernant le ralentissement de la population en âge de travailler présentée dans la section précédente (tableau 2) met en évidence la baisse du chômage qui résulte d'une telle tendance mais aussi celle du produit potentiel associée à une perte de ressources en hommes.

Dans la simulation présentée dans le tableau 11 , nous cherchons à compenser cette perte par des gains en capital. A court terme, l'accélération de l'investissement permet, en effet, celle de la productivité apparente du travail (à travers le capital par tête) tout en favorisant l'emploi dans le secteur privé, sensible à l'augmentation de l'activité. Ces deux phénomènes associés opèrent une pression sur les salaires nominaux dès la première année. L'activité sur les cinq premières années bénéficie à plein de la dynamique imposée à l'investissement.

A moyen terme, les suppléments de croissance se tarissent tandis que le PIB potentiel poursuit son évolution. Les répercussions positives qui ressortent de l'accumulation dynamique du capital dominent, néanmoins, les effets restrictifs dus à la diminution de la population active . A long terme, des tensions inflationnistes importantes se précisent résultant de l'impact défavorable de l'évolution de la population en âge de travailler et de la stabilisation du stock de capital sur la croissance potentielle. Ces pressions inflationnistes constituent un inconvénient majeur car elles se traduisent, à terme, par des pertes d'emploi, annulant les bienfaits de la dynamique de première période.

La modification des hypothèses sur la progression de l'investissement pourrait modifier le profil du PIB à condition d'accepter qu'une augmentation plus intense et plus longue soit crédible alors que la productivité du capital chute dès la troisième année.

SCENARIO II - CROISSANCE POTENTIELLE PLUS FORTE

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