F. UN RISQUE DE CRISE FINANCIÈRE À MOYEN TERME

• Aussi, même s'il était plus important dans les années 1989-1992, un risque de crise financière demeure. Pour l'instant, il a été couvert par l'augmentation des ressources mobilisées par les chaînes, dans le cadre de leurs obligations réglementaires. Il serait ravivé par la stagnation du chiffre d'affaires des principaux contributeurs (Canal+ et TF1, notamment), dans le cas d'une baisse de l'audience TV à moyen- long terme, d'une dégradation du marché publicitaire, ou de l'émergence de nouveaux concurrents (TPS).

• Dans ce contexte, on peut se demander :

- si la production indépendante n'est pas véritablement menacée par ces évolutions, la faiblesse des revenus à court terme mettant fortement en péril son activité à long terme ;

- jusqu'à quand les bailleurs de fonds seront encore prêts à investir dans le cinéma, les chances de rentabilisation d'un film allant en se dégradant et le retour sur investissement s'allongeant.

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