B. LE STOCK DE CAPITAL (K)

Le stock de capital à l'instant t est égal au flux d'investissement en t et au stock de capital en (t-1) corrigé du déclassement du matériel obsolète, soit :

K t = (1 - d) ' K t-1 + I t

avec K t le stock de capital au trimestre t, I t l'investissement au trimestre t et d le taux de déclassement du capital.

Le taux de croissance du stock de capital peut alors s'écrire :

Dln(K t ) = -d + (I t / K t-1 )

où (I t / K t-1 ) est le taux d'accumulation du capital. Ce dernier peut être aussi décomposé tel que :

(I t / K t-1 ) = (I t / Y t ) ' (Y t / K t-1 )

Le taux de croissance du stock de capital dépend donc, à la fois, de la part de l'investissement dans le PIB (I t /Y t ) et de la productivité apparente du capital (Y t /K t-1 ).

C. LA PRODUCTIVITÉ GLOBALE DES FACTEURS

Elle est souvent approchée par une tendance représentant l'évolution du progrès technique. Dans le modèle OEF, elle est formalisée comme suit :

PROD = exp[0,00206T - 2,9834]

où T est un trend prenant la valeur 1 au premier trimestre 1973.

Techniquement, un choc transitoire sur le taux de croissance potentielle de l'économie peut être concrétisé par l'ajout d'une constante à cette équation. Un choc durable sur le taux de croissance potentielle est réalisé en modifiant le coefficient du trend T à la date correspondante.

II - Une dynamique de l'investissement des entreprises comparable à celle des Etats-Unis

Dès le début des années 1990, le taux de croissance de l'investissement privé non résidentiel a connu aux Etats Unis un rythme de croissance annuel proche de 10 %, le dépassant largement à partir de 1997 en ce qui concerne le seul investissement matériel. En France, après la dynamique de la fin des années 1980, l'évolution de l'investissement des entreprises a été médiocre jusqu'à ce que, très récemment, les progressions approchent un rythme annuel moyen de 6%. L'hypothèse qui est faite, dans la seconde partie de cette analyse, est celle d'un " rattrapage " de l'investissement des entreprises en France en termes de rythme de croissance. Ainsi, sur les cinq années que recouvre l'exercice variantiel, nous avons supposé que le taux de croissance annuel de l'investissement privé non résidentiel est maintenu à un niveau supérieur de 4 points à celui du compte central 85( * ) . Dans un premier temps (cf. tableau 2), la fonction de réaction de la Banque Centrale Européenne est neutralisée alors qu'elle est active dans une deuxième variante (cf. tableau 3). Aucune contrainte n'est alors imposée au modèle et le taux d'intérêt nominal à court terme européen peut varier à la suite du choc.

La hausse du niveau de l'investissement privé non résidentiel a pour conséquence immédiate d'accroître le PIB et dès lors la demande adressée aux entreprises. Dès la première année, la production s'accroît de 0,2 % par rapport au compte central et la cinquième année, l'écart variantiel observé sur le PIB atteint 1,9 %. L'emploi bénéficie alors de cette dynamique vertueuse. Les nouvelles perspectives conduisent les entreprises à embaucher davantage si bien qu'en fin de simulation, le taux de chômage est réduit de 0,4 point par rapport au compte central.

Ce surcroît d'activité accentue les tensions sur les capacités de production (mesurées par l'écart en pourcentage de la production au produit potentiel). Cela se traduit par une hausse des prix à la production ainsi que par celle du prix du PIB. Etant indexés, à court comme à long terme, sur ces derniers, les prix à la consommation s'élèvent à leur tour. En cinq ans, le taux d'inflation augmente ainsi de 0,6 point par rapport à la situation de référence. Ces tensions inflationnistes se transmettent également aux salaires nominaux. Pour autant, cette hausse des salaires nominaux ne pèse pas en retour sur les prix à la production car, dans un premier temps, de forts gains de productivité du travail apparaissent, l'accroissement du PIB étant plus important que celui de l'emploi. Ainsi, malgré la hausse des salaires nominaux, les coûts salariaux unitaires ne s'alourdissent, par rapport à la situation de référence, qu'à partir de la troisième année.

Le nouveau rythme de croissance de l'investissement se traduit naturellement par une augmentation du stock de capital (la cinquième année, l'écart variantiel atteint 3,1 % pour cette variable) qui provoque un accroissement du PIB potentiel (cf. encadré). En fin de simulation, le taux de croissance potentielle de l'économie est supérieur de 0,3 point à celui du compte central. En dégageant de nouvelles capacités de production, cette amélioration des conditions de l'offre permet alors de limiter les tensions sur les prix.

Le taux d'accumulation du capital matériel s'accroît fortement, sous les effets conjoints de la hausse de la part de l'investissement privé non résidentiel dans le capital et, dans un premier temps, de celle de la productivité apparente du capital. Cette dernière s'accroît, en effet, par rapport à la situation de référence en réponse tout d'abord à la forte hausse de l'activité, mais elle recule dans un second temps du fait de l'évolution soutenue du stock de capital (cf. graphiques 1, 2 et 3). A partir du troisième trimestre de la quatrième année, la productivité apparente du capital se situe donc en dessous de son niveau du compte central.

Dans le modèle OEF, l'évolution de l'emploi est déterminée par celle de l'activité, mais également, dans le secteur privé, par les variations du salaire réel (salaire nominal versé par l'employeur déflaté par le prix du PIB). Or, la dynamique des indexations dans la boucle prix-salaires conduit le salaire réel à s'accroître sur l'ensemble de la période. Ce mouvement freine l'amélioration de l'emploi et contribue à accélérer la substitution du capital au travail dans le processus de production. In fine , la combinaison productive devient plus capitalistique, le rapport du stock de capital à l'emploi total s'accroissant par rapport à la situation de référence. L'écart variantiel observé sur ce ratio atteint 2,4 % en fin de simulation.

Lorsque les autorités monétaires réagissent à ce nouveau contexte macro-économique (cf. tableau 3), la hausse du taux d'inflation les incite à relever leur taux directeur. La majoration du taux court nominal européen qui en découle limite l'impact initial du choc par deux canaux. D'une part, elle se transmet mécaniquement aux taux longs nominaux et les taux d'intérêt réels pour chacune des échéances se situent alors à un niveau plus élevé que dans le scénario précédent (cf. tableau 2). Leur évolution provoque un ajustement à la baisse de la consommation des ménages (cette dernière est toujours plus dynamique que dans le compte central mais elle est freinée par rapport à la situation précédente). D'autre part, la hausse du taux court nominal européen attire les capitaux étrangers et occasionne une appréciation de l'euro vis-à-vis du dollar. Les exportations françaises de biens et de services sont alors pénalisées par les pertes de compétitivité-prix qui en découlent tandis que les importations sont toujours soutenues par une demande intérieure vigoureuse. Mais, en définitive, la réduction de la consommation des ménages et la dégradation du commerce extérieur de la France ne sont que peu substantiels par rapport aux effets dus au dynamisme de l'activité impulsé par le choc sur l'investissement. Cinq années après le choc, le PIB se trouve à un niveau supérieur de 1,8 % par rapport au compte central contre 1,9 % lorsque la variante est réalisée à politique monétaire inchangée.

hausse du rythme de croissance de l'investissement des entreprises* a politique monÉtaire inchangÉe

(i) (2) (3) (4) FRANCE

Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)

Année

1

2

3

4

5

PIB

0,2

0,6

1

1,5

1,9

Consommation

0

0,2

0,4

0,6

0,9

Investissement privé non résidentiel

2,5

6,7

10,9

15,4

20

Exportations

0,1

0,2

0,3

0,3

0,3

Importations

0,6

1,7

2,7

3,6

4,6

Taux de chômage (1)

0

-0,1

-0,2

-0,3

-0,4

Taux de croissance potentielle

0

0,1

0,2

0,3

0,3

Stock de capital

0,1

0,5

1,1

2

3,1

Productivité apparente du travail

0,2

0,4

0,7

1

1,3

Productivité apparente du capital

0,1

0,2

0

-0,2

-0,8

Inflation (1)

0

0,1

0,3

0,4

0,6

Salaires nominaux

0,1

0,3

0,8

1,5

2,4

Taux d'intérêt nominal à court terme (1)

0

0

0

0

0

Taux d'intérêt nominal à long terme (1)

0

0

0

0

0

Solde public (2)

0,1

0,2

0,4

0,5

0,7

Balance courante (2)

-0,1

-0,4

-0,6

-0,9

-1,3

(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB

Source : COE avec le modèle multinational OEF

* Le taux de croissance annuel de l'investissement privé non résidentiel est supérieur de 0,4 point à celui du compte central.

hausse du rythme de croissance de l'investissement des entreprises* avec adaptation de la politique monÉtaire

(i) (5) (6) (7) FRANCE

Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)

Année

1

2

3

4

5

PIB

0,2

0,6

1

1,4

1,8

Consommation

0

0,2

0,3

0,6

0,8

Investissement privé non résidentiel

2,5

6,7

10,9

15,4

20

Exportations

0,1

0,1

0,1

0,1

-0,1

Importations

0,6

1,6

2,5

3,4

4,2

Taux de chômage (1)

0

-0,1

-0,2

-0,3

-0,4

Taux de croissance potentielle

0

0,1

0,2

0,3

0,3

Stock de capital

0,1

0,5

1,1

2

3,1

Productivité apparente du travail

0,2

0,4

0,8

1,1

1,4

Productivité apparente du capital

0,1

0,3

0,1

-0,2

-0,7

Inflation (1)

0

0,1

0,2

0,3

0,5

Salaires nominaux

0

0,3

0,8

1,3

2,2

Taux d'intérêt nominal à court terme (1)

0

0,1

0,2

0,2

0,3

Taux d'intérêt nominal à long terme (1)

0

0,1

0,1

0,1

0,2

Solde public (2)

0,1

0,2

0,3

0,5

0,7

Balance courante (2)

-0,1

-0,4

-0,6

-0,9

-1,3

(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB

Source : COE avec le modèle multinational OEF

* Le taux de croissance annuel de l'investissement privé non résidentiel est supérieur de 0,4 point à celui du compte central.

III - Nouvelles technologies de l'information et de la communication : un scénario de rattrapage pour la France

Dans cette dernière partie de l'étude, le scénario imposé au modèle cumule les chocs d'offre et de demande étudiés précédemment de manière isolée. A nouveau, le choix a été fait de laisser la politique monétaire s'adapter selon les mécanismes intégrés dans le modèle.

Les répercussions positives de ces deux chocs se cumulent pour doper la croissance et l'emploi en France. Du point de vue de la demande, l'accélération de l'investissement privé non résidentiel se traduit directement par un accroissement du PIB. Celui-ci relève le revenu disponible réel des ménages et encourage ces derniers à consommer davantage. Dans le même temps, l'accroissement du taux d'accumulation du capital et, par conséquent, celui du taux de croissance du stock de capital (cf. encadré) se combinent à l'amélioration de la productivité globale des facteurs pour favoriser les conditions de l'offre. Cinq ans après le choc, le taux de croissance potentielle de l'économie se trouve à un niveau supérieur de 0,6 point à celui du compte central. Cependant, la hausse du produit potentiel, bien que très importante, ne se traduit que par une légère baisse des tensions sur les capacités de production car le dynamisme de la demande intérieure favorise, à l'inverse, les tensions sur les prix à la production. In fine , sur l'ensemble de la période, le taux d'inflation est inférieur, bien que très légèrement, à celui de la situation de référence.

L'économie française peut donc croître à un rythme beaucoup plus important sans alimenter de tensions sur les prix. En fin de simulation, le PIB s'est accru de 2,6 % par rapport au compte central et le taux de chômage a perdu 0,4 point.

Choc sur la productivitÉ globale des facteurs et hausse du rythme de l'investissement des entreprises*

(i) (8) (9) (10) FRANCE

Ecarts variantiels en % sauf (1) et (2)

Année

1

2

3

4

5

PIB

0,3

0,7

1,3

1,9

2,6

Consommation

0

0,2

0,5

0,9

1,3

Investissement privé non résidentiel

2,5

6,7

10,9

15,4

20

Exportations

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

Importations

0,5

1,3

2,1

2,8

3,6

Taux de chômage (1)

0

-0,1

-0,2

-0,3

-0,4

Taux de croissance potentielle

0,2

0,4

0,5

0,6

0,6

Stock de capital

0,1

0,5

1,1

2

3,1

Productivité apparente du travail

0,1

0,5

1

1,5

2,1

Productivité apparente du capital

0,2

0,3

0,3

0,2

-0,1

Inflation (1)

0

-0,1

-0,1

-0,1

0

Salaires nominaux

0

0,3

0,6

1

1,6

Taux d'intérêt nominal à court terme (1)

0

0

0,1

0,1

0,1

Taux d'intérêt nominal à long terme (1)

0

0

0

0,1

0,1

Solde public (2)

0,1

0,2

0,4

0,6

0,8

Balance courante (2)

-0,1

-0,3

-0,5

-0,7

-1

(1) Ecarts en points (2) Ecarts en points de PIB

Source : COE avec le modèle multinational OEF

* Hausse de 0,3 point du rythme annuel de croissance de la productivité globale des facteurs.

Le taux de croissance annuel de l'investissement privé non résidentiel est supérieur de 0,4 point à celui du compte central.

INVESTISSEMENT ET STOCK DE CAPITAL

Graphique 1

Erreur! Source du renvoi introuvable.

Erreur! Source du renvoi introuvable.

Graphique 2

Graphique 3

ANNEXE

Ø Le modèle multinational OEF

LE MODÈLE MULTINATIONAL OEF

Le modèle multinational macroéconométrique OEF, de fréquence trimestrielle, comprend 22 modèles nationaux et 6 zones géographiques (couvrant 52 pays). Bien entendu, une hiérarchie existe dans le traitement détaillé des pays. Les principales économies industrialisées (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada) donnent lieu à des modèles "volumineux" et plus performants (250 variables) que les petits pays européens ou certains pays émergents (150 variables). D'autre part, certaines régions du monde sont traitées en bloc et avec une précision sommaire.

L'approche "globalisante" des modèles multinationaux se traduit par une structure théorique similaire à la plupart des modèles nationaux qui les composent. C'est le cas du modèle OEF. Les spécificités nationales transparaissent alors essentiellement à travers les valeurs des coefficients estimés dans chacune des équations de comportement.

Sur le plan méthodologique, l'approche économétrique correspond à la nouvelle génération de modèles macro-économiques puisqu'elle est basée sur l'existence et la mise en évidence de relations de cointégration entre les principales composantes économiques dans le long terme. Techniquement, cela se traduit par la présence de modèles à correction d'erreur dans la majorité des équations du modèle.

Pour l'interprétation économique, cette architecture technique n'est pas sans importance. Elle permet d'appréhender à la fois la dynamique de court terme et le comportement de long terme des principales variables analysées, la première étant corrigée systématiquement afin d'assurer l'équilibre de moyen-long terme du modèle. Le qualificatif "long" doit être nuancé car pour un modèle trimestriel comme l'est OEF, l'ajustement au long terme peut être réalisé en l'espace de quelques années (dont le nombre est inférieur à 5 ans, notamment). Cette structure technique répond ainsi doublement aux exigences du contenu théorique puisque les expressions de long terme ont aussi la propriété d'intégrer des déterminants reflétant des comportements d'offre, souvent absents dans les générations précédentes de modèles macro-économiques néo-keynésiens.

Outre la globalisation géographique, la quasi-totalité des variables économiques sont endogénéisées.

Le traitement des taux d'intérêt et des taux de change est, sur ce plan, un exemple déterminant. La politique monétaire est endogène dans le modèle multinational, conduire des variantes à politique inchangée suppose donc que l'on neutralise un certain nombre d'équations.

La formalisation des variables financières s'étend au-delà des taux d'intérêt et de change. Elle couvre, en effet, mais de façon plus sommaire, les déterminants directeurs de marchés financiers. Ainsi, le marché des actions et leur prix ne sont pas exogènes dans le modèle. La demande de monnaie est également déterminée par le bouclage macro-économique multinational.

Ces choix de développement ont des conséquences sur l'ensemble du modèle car, ces variables financières sont présentes dans les comportements économiques centraux : approche en Q de Tobin pour l'investissement des entreprises ; influence de la richesse financière dans le comportement de consommation et bien entendu, présence des taux d'intérêt courts et/ou longs dans un grand nombre d'équations pour expliquer à la fois l'équilibre de moyen-long terme et la dynamique de court terme.

La transmission des chocs financiers internes et/ou externes conditionne donc, de manière significative, à côté de la transmission des chocs en volume, les résultats du modèle. Dans ces domaines, la prédominance de l'économie américaine et allemande (pour l'Europe) apparaît clairement.

La dernière version du modèle OEF (début 1999) intègre la modélisation de la zone euro (11 pays). Cela se traduit par l'existence de variables "zone euro" résultant simplement de l'agrégation pondérée de variables calculées par les différents modèles nationaux. Mais surtout, les spécifications concernant la politique monétaire ont été modifiées. Ainsi, le taux d'intérêt à court terme pour la zone euro est déterminé dans le modèle allemand par une fonction de réaction de la BCE basée prioritairement sur une cible d'inflation (2 %) et, de façon marginale, sur une cible de croissance potentielle (2,5 % pour l'ensemble de la zone).

Un taux de change euro/dollar est formalisé à partir des différentiels de taux d'intérêt et d'inflation par rapport aux Etats-Unis et d'une prime de risque fonction de la balance courante. Il est décliné à l'ensemble de la zone. Aucune autonomie nationale n'est donc plus autorisée.

2004

PERSPECTIVES MACROÉCONOMIQUES

Joël BOURDIN

Sénateur

Délégation du Sénat pour la Planification

2004


PERSPECTIVES MACROÉCONOMIQUES

Comme chaque année, la Délégation pour la Planification présente dans ce rapport les résultats de travaux de projection à moyen terme réalisés à l'aide de modèles macroéconomiques.

Le premier chapitre évoque les perspectives d'évolution de l'environnement international. Il propose des simulations, réalisées par le Centre d'Observation Economique (COE) de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, à l'aide du modèle multinational Oxford Economic Forecasting, sur un " atterrissage brutal " de l'économie américaine et ses implications pour l'économie mondiale ou sur une nouvelle dynamique technologique en France comparable à celle des Etats-Unis.

Le deuxième chapitre présente les résultats d'une projection à moyen terme (1999-2004) réalisée à l'aide du modèle MOSAÏQUE de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE). Cet exercice apporte un certain nombre d'indications sur la croissance, l'emploi et le chômage à court et moyen termes, sur l'incidence de la mise en oeuvre des 35 heures, sur la solidité du redressement de la demande intérieure et sur les capacités de réponse de l'offre productive.

Le troisième chapitre est consacré aux tendances des finances publiques cohérentes avec ces évolutions macroéconomiques. Il fournit un diagnostic sur l'évolution des dépenses publiques, du déficit public et des finances sociales.

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