État civil :
Né le 19 septembre 1800
Décédé le 9 février 1868
Profession :
Préfet
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 4 mars 1853
Fin de mandat le 9 février 1868

Chambre des députés du 1er juin 1833 au 21 juin 1834
Chambre des députés du 21 juin 1834 au 4 novembre 1837
Chambre des députés du 4 novembre 1837 au 2 mars 1839
Chambre des députés du 2 mars 1839 au 9 juillet 1842
Chambre des députés du 9 juillet 1842 au 1er août 1846
Chambre des députés du 1er août 1846 au 24 février 1848

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

CHAPUYS DE MONTLAVILLE (BENOIT-MARIE-LOUIS-ALCESTE, BARON), député

de 1833 à 1848 et sénateur du Second Empire, né à Tournus (Saône-et-Loire), le 19 septembre 1800, mort à Chardonnay, près Mâcon (Saône-et-Loire), le 9 février 1868, d'une vieille famille du Mâconnais, fit ses études à Lyon, publia, à 25 ans, une Histoire du Dauphiné, et collabora à plusieurs journaux politiques de la région. Le 1er juin 1833, il fut élu député par le 7e collège électoral de Saône-et-Loire, avec 162 voix sur 275 votants et 365 inscrits, contre M. Lerouge (109 voix) en remplacement de M. Guillemaut-Mailly, démissionnaire, il siégea à gauche et vota avec l'opposition antidynastique, jusqu'à la révolution de février 1848, avant été successivement réélu, le 21 juin 1834 par 166 voix sur 294 votants et 396 inscrits, contre

M. Alexandre de Ségur (114 voix); le 4 novembre 1837, par 225 voix sur 325 votants et 457

inscrits, coutre M. Lorin (94 voix); le 2 mars 1839, par 236 voix sur 337 votants et 450 inscrits, contre M. Henri Boutelier 183 voix); le 9 juillet 1842, par 234 voix sur 246 votants et 447 inscrits ; et le 1er août 1846, par 278 voix sur 282 votants et 464 inscrits.

Maire de la commune de Chardonnay, conseiller général du canton de Beaurepaire de 1842 à 1848, puis du canton de Ligny de 1855 à 1868, il réclama, dès 1841, le suffrage universel dans son livre : Réforme électorale: le principe et l'application. Il se prononça, dans la dernière séance de la Chambre, en février 1848, pour la régence de la duchesse d'Orléans. Le gouvernement du prince L.-Napoléon l'appela à la préfecture de l'Isère (décembre 1849), où il se montra administrateur habile, puis à celle de la Haute-Garonne (1852), où il releva les croix abattues en 1831, et s'appliqua à faire observer le repos du dimanche. Un décret impérial du 4 mars 1853 le fit entrer au Sénat. Lors de la discussion de l'adresse de 1861 (mars), il proposa l'établissement d'un impôt spécial sur le roman-feuilleton, et l'interdiction de la vente des journaux de romans, afin d'arracher les Français « aux excitations de l'imagination, brillante faculté quand elle s'exerce sous l'inspiration du bon sens, flamme qui brûle et qui sème l'incendie autour d'elle, quand elle est abandonnée à sa seule nature. » Officier d'académie, grand officier de la Légion d'honneur (1867), commandeur de St-Grégoire-le-Grand, de Charles III d'Espagne et des Saints Maurice et Lazare, il était aussi membre titulaire de l'Académie de Lyon, et membre correspondant des Académies de Dijon, Bordeaux, etc. On a de lui, outre les ouvrages déjà cités, Étude sur Timon (1838); Lamartine, vie publique et privée (1843), etc.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Benoît-Marie-Louis-Alceste CHAPUYS-MONTLAVILLE

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